Les conséquences possibles
Les conséquences de la phobie scolaire ne sont pas négligeables et il convient d’être très vigilant. En effet, la première conséquence possible est la déscolarisation. L’enfant se trouvant dans l’impossibilité d’aller à l’école, il risque de se retrouver isolé. Afin de ne pas laisser glisser doucement l’enfant vers une désocialisation les parents doivent mettre en place des moyens pour que l’enfant puisse travailler mais aussi continuer à voir d’autres enfants. Ne plus aller à l’école n’est pas une situation habituelle et les amis posent des questions ce qui peut mettre mal à l’aise le jeune en phobie scolaire. Les raisons n’étant déjà pas très clair dans son esprit, il est bien douloureux d’en parler avec d’autres jeunes qui sont rarement en mesure de comprendre. Le jugement des autres, avec la culpabilité et le sentiment d’incompréhension, peuvent faire renoncer le jeune à voir ses amis. Pour éviter cela, il s’agit d’élaborer un discours simple et concis mettant fin aux questions. Les rencontres avec les autres jeunes peuvent alors se dérouler normalement. Et l’enfant en phobie scolaire ne retrouve pas isolé.
En cas d’isolement et de désocialisation, la situation s’aggrave. L’enfant peut se réfugier dans des addictions tel que les jeux vidéo et multiplier les phobies petit à petit. Bien évidemment, le risque majeur est que l’enfant subisse une dépression pouvant mener dans les cas le plus grave au suicide.
Pour éviter la spirale infernale, l’idéal serait que la prise en charge soit très rapide auprès d’un psychothérapeute. Il est impératif que la confiance s’installe aussi bien entre l’enfant et le thérapeute qu’entre les parents et le thérapeute.
La phobie est scolaire est une situation très difficile qu’il ne faut pas prendre à la légère. Comme nous l’avons vu, les causes en sont complexes et les conséquences peuvent être graves. En parler à des professionnels permet de mettre en place des solutions. Cette phobie scolaire est un signal d’alarme permettant aussi d’avancer si on fait le nécessaire. C’est heureusement une situation ponctuelle - même si elle peut sembler parfois très longue - et qui permet de pointer les difficultés pour mieux les régler. Peut-être aussi est-ce l’occasion de mettre en place un mode de pensée plus optimiste en cherchant à développer des solutions créatives. Cela peut passer par exemple par le fait de cultiver des compétences moins scolaires dans lesquelles le jeune puisera une énergie nouvelle qui le fera avancer.
Un peu d’aide :
Si l’enfant reste à la maison, il y a la possibilité d’un suivi scolaire par le CNED. Sinon, il existe de nombreux sites très bien faits permettant à l’enfant de ne pas prendre de retard. Dans la mesure du possible il faut aider le jeune à organiser sa journée en restant sur un rythme « normal » avec une partie de la journée destinée au travail et une autre partie permettant d’être davantage tourné vers l’extérieur.
CNED : inscriptions possible pour raisons médicales jusqu’au 31/03. Passé cette date-là, il est trop tard.
Liens sites scolaires pour continuer à travailler :
Mathenpoche
Cned : tous les programmes de toutes les classes et de toutes les matières en accès sans inscription
Pour aller plus loin :
Point de vue psy : Marie-France Le Heuzey/Pr Marie-Christine Mouren, Phobie scolaire : Comment aider les enfants et adolescents en mal d’école, Editions J.Lyon
JP Boulenger de l’anxiété normale aux troubles anxieux (pdf)
Témoignages : Anne-Marie Rocco/Justine Touchard, Le jour où je n’ai pas pu aller au collège, Editions Flammarion
En cas d’isolement et de désocialisation, la situation s’aggrave. L’enfant peut se réfugier dans des addictions tel que les jeux vidéo et multiplier les phobies petit à petit. Bien évidemment, le risque majeur est que l’enfant subisse une dépression pouvant mener dans les cas le plus grave au suicide.
Pour éviter la spirale infernale, l’idéal serait que la prise en charge soit très rapide auprès d’un psychothérapeute. Il est impératif que la confiance s’installe aussi bien entre l’enfant et le thérapeute qu’entre les parents et le thérapeute.
La phobie est scolaire est une situation très difficile qu’il ne faut pas prendre à la légère. Comme nous l’avons vu, les causes en sont complexes et les conséquences peuvent être graves. En parler à des professionnels permet de mettre en place des solutions. Cette phobie scolaire est un signal d’alarme permettant aussi d’avancer si on fait le nécessaire. C’est heureusement une situation ponctuelle - même si elle peut sembler parfois très longue - et qui permet de pointer les difficultés pour mieux les régler. Peut-être aussi est-ce l’occasion de mettre en place un mode de pensée plus optimiste en cherchant à développer des solutions créatives. Cela peut passer par exemple par le fait de cultiver des compétences moins scolaires dans lesquelles le jeune puisera une énergie nouvelle qui le fera avancer.
Un peu d’aide :
Si l’enfant reste à la maison, il y a la possibilité d’un suivi scolaire par le CNED. Sinon, il existe de nombreux sites très bien faits permettant à l’enfant de ne pas prendre de retard. Dans la mesure du possible il faut aider le jeune à organiser sa journée en restant sur un rythme « normal » avec une partie de la journée destinée au travail et une autre partie permettant d’être davantage tourné vers l’extérieur.
CNED : inscriptions possible pour raisons médicales jusqu’au 31/03. Passé cette date-là, il est trop tard.
Liens sites scolaires pour continuer à travailler :
Mathenpoche
Cned : tous les programmes de toutes les classes et de toutes les matières en accès sans inscription
Pour aller plus loin :
Point de vue psy : Marie-France Le Heuzey/Pr Marie-Christine Mouren, Phobie scolaire : Comment aider les enfants et adolescents en mal d’école, Editions J.Lyon
JP Boulenger de l’anxiété normale aux troubles anxieux (pdf)
Témoignages : Anne-Marie Rocco/Justine Touchard, Le jour où je n’ai pas pu aller au collège, Editions Flammarion