"Young Child In Nature", chrisroll
Le lendemain matin il recommence mais cette fois-ci le ton n’est pas le même. Il n’a pas de fièvre. Aucun virus à l’horizon. Un petit coup de flemme ? On le motive, on le pousse un peu et on finit par s’énerver. Parce que l’école c’est important, on ne va pas commencer à s’écouter !
Au mieux on part ensemble, au pire c’est la crise de panique. Soudaine. Imprévisible ! Il tremble de la tête aux pieds, se plaint de douleurs dans le thorax, a du mal à respirer. On prend son temps, on arrive à le calmer petit à petit. Il est trop tard pour partir à l’école. On est mardi. On va laisser passer le mercredi. Et Jeudi tout va rentrer dans l’ordre.
Le mercredi se passe bien. Ce n’était donc qu’un soubresaut d’humeur.
Mais le mercredi soir, à l’évocation de l’école le lendemain, les tremblements reprennent. En dédramatisant on se rassure soi-même et on est sûr que le jeudi matin la routine reprendra tranquillement son petit bonhomme de chemin.
Malheureusement il n’en est rien et le jeudi matin la crise de panique se déclenche plus tôt, plus violemment. Impossible de faire avancer notre progéniture. Bloqué, inhibé, paniqué. Il ne s’agit pas d’un caprice. Rien à faire pas d’école aujourd’hui mais un rendez-vous en urgence chez le généraliste.
Le diagnostic est posé « Phobie scolaire » !
On ne sait pas encore dans quel marathon on se lance. On ne sait pas qu’il va falloir affronter les psys, l’inspection académique, le cned, les copains qui ne comprennent pas forcément, les rendez-vous qui s’enchainent et surtout la souffrance de notre enfant. Il ne s’agit pas d’un cancer, certes. Mais il s’agit de comprendre une situation où les causes sont souvent difficiles à cerner. La phobie scolaire n’étant, en effet, qu’un symptôme d’un ou plusieurs autres troubles : Trop de stress ? Trop d’ennui à l’école ? Harcèlement ? Troubles de l’apprentissage ? Trouble de l’attention ? Angoisse de séparation ? Il est parfois difficile pour l’enfant lui-même de mettre un mot sur ce qu’il ressent. Parfois l’envie d’aller à l’école est là mais il est dans l’incapacité d’y aller. Evidemment, cela est encore moins compréhensible par l’entourage. En le raisonnant on peut réussir à aller jusque devant l’école. Mais la crise panique refait surface et il faut rentrer.
Au mieux on part ensemble, au pire c’est la crise de panique. Soudaine. Imprévisible ! Il tremble de la tête aux pieds, se plaint de douleurs dans le thorax, a du mal à respirer. On prend son temps, on arrive à le calmer petit à petit. Il est trop tard pour partir à l’école. On est mardi. On va laisser passer le mercredi. Et Jeudi tout va rentrer dans l’ordre.
Le mercredi se passe bien. Ce n’était donc qu’un soubresaut d’humeur.
Mais le mercredi soir, à l’évocation de l’école le lendemain, les tremblements reprennent. En dédramatisant on se rassure soi-même et on est sûr que le jeudi matin la routine reprendra tranquillement son petit bonhomme de chemin.
Malheureusement il n’en est rien et le jeudi matin la crise de panique se déclenche plus tôt, plus violemment. Impossible de faire avancer notre progéniture. Bloqué, inhibé, paniqué. Il ne s’agit pas d’un caprice. Rien à faire pas d’école aujourd’hui mais un rendez-vous en urgence chez le généraliste.
Le diagnostic est posé « Phobie scolaire » !
On ne sait pas encore dans quel marathon on se lance. On ne sait pas qu’il va falloir affronter les psys, l’inspection académique, le cned, les copains qui ne comprennent pas forcément, les rendez-vous qui s’enchainent et surtout la souffrance de notre enfant. Il ne s’agit pas d’un cancer, certes. Mais il s’agit de comprendre une situation où les causes sont souvent difficiles à cerner. La phobie scolaire n’étant, en effet, qu’un symptôme d’un ou plusieurs autres troubles : Trop de stress ? Trop d’ennui à l’école ? Harcèlement ? Troubles de l’apprentissage ? Trouble de l’attention ? Angoisse de séparation ? Il est parfois difficile pour l’enfant lui-même de mettre un mot sur ce qu’il ressent. Parfois l’envie d’aller à l’école est là mais il est dans l’incapacité d’y aller. Evidemment, cela est encore moins compréhensible par l’entourage. En le raisonnant on peut réussir à aller jusque devant l’école. Mais la crise panique refait surface et il faut rentrer.
Les manifestations et comment y faire face
Les symptômes à proprement parler sont aussi variés que le nombre d’individus. Ils fluctuent d’une personne à l’autre. D’emblée, le symptôme le plus récurrent est l’anxiété. La définition de l’anxiété selon le Larousse est un trouble émotionnel se traduisant par un sentiment indéfinissable d’insécurité.
Selon le Pr JP Boulenger, chef du pole psychiatrie-CHRU de Montpellier, « l’anxiété est une émotion physiologique qui possède un rôle adaptatif face aux stimuli soudains, inhabituels ou menaçants provenant de l’environnement. Elle s’exprime dans trois registres : psychologique, comportemental et somatique. » En soi, l’anxiété est donc une manifestation somme toute normale face à une situation nouvelle générant une adaptation. Mais cette anxiété, selon JP Boulenger, « devient pathologique lorsqu’elle est trop intense, inadaptée, hors de proportion avec ses causes et/ou entraine un handicap social ou professionnel du fait de ses conséquences ».
Dans la phobie scolaire, l’anxiété est devenue pathologique. Il est alors devenu impossible à l’enfant d’aller à l’école. Comme le souligne Marie-France Le Heuzey, pédopsychiatre à l’hôpital Robert Debré et auteur de Phobie scolaire : Comment aider les enfants et adolescents en mal d’école, « les jeunes que je vois en consultation ne refusent pas d’aller à l’école, ils n’arrivent pas à y aller, ce qui est différent. Voilà pourquoi je préfère dire plus simplement qu’ils sont malades de l’école et en rupture scolaire. »
Il est donc impératif pour les adultes entourant l’enfant en phobie scolaire de bien distinguer le « je ne veux pas » du « je ne peux pas ». Ceci est d’autant plus difficile que l’enfant, en dehors des jours d’école, peut être joyeux et se comporter de façon très habituelle. A condition, bien sûr, que l’enfant ne soit pas en phase de dépression. L’enfant, lors des crises de panique, a des manifestations physiques variables. Cela peut être de simples palpitations cardiaques ou, de façon plus éprouvante, des tremblements de la tête aux pieds, des sensations d’étouffement, des vertiges, des maux de tête ou de ventre, des troubles du sommeil… la liste n’est pas exhaustive. Face à ses crises il convient à l’adulte présent d’être rassurant et de ne pas céder à sa propre angoisse. Il se doit de ramener l’enfant à la réalité en lui parlant doucement et notamment en l’aidant à reprendre conscience de sa présence physique. Il existe différents outils thérapeutiques que l’on peut utiliser dans un premier temps tels l’EFT, les fleurs de Bach et une fois la crise passée prendre l’air ou faire une séance de relaxation (méthode du Dr Schultz) en faisant écouter une version web à son enfant ou mieux en lui parlant selon cette méthode.
Selon le Pr JP Boulenger, chef du pole psychiatrie-CHRU de Montpellier, « l’anxiété est une émotion physiologique qui possède un rôle adaptatif face aux stimuli soudains, inhabituels ou menaçants provenant de l’environnement. Elle s’exprime dans trois registres : psychologique, comportemental et somatique. » En soi, l’anxiété est donc une manifestation somme toute normale face à une situation nouvelle générant une adaptation. Mais cette anxiété, selon JP Boulenger, « devient pathologique lorsqu’elle est trop intense, inadaptée, hors de proportion avec ses causes et/ou entraine un handicap social ou professionnel du fait de ses conséquences ».
Dans la phobie scolaire, l’anxiété est devenue pathologique. Il est alors devenu impossible à l’enfant d’aller à l’école. Comme le souligne Marie-France Le Heuzey, pédopsychiatre à l’hôpital Robert Debré et auteur de Phobie scolaire : Comment aider les enfants et adolescents en mal d’école, « les jeunes que je vois en consultation ne refusent pas d’aller à l’école, ils n’arrivent pas à y aller, ce qui est différent. Voilà pourquoi je préfère dire plus simplement qu’ils sont malades de l’école et en rupture scolaire. »
Il est donc impératif pour les adultes entourant l’enfant en phobie scolaire de bien distinguer le « je ne veux pas » du « je ne peux pas ». Ceci est d’autant plus difficile que l’enfant, en dehors des jours d’école, peut être joyeux et se comporter de façon très habituelle. A condition, bien sûr, que l’enfant ne soit pas en phase de dépression. L’enfant, lors des crises de panique, a des manifestations physiques variables. Cela peut être de simples palpitations cardiaques ou, de façon plus éprouvante, des tremblements de la tête aux pieds, des sensations d’étouffement, des vertiges, des maux de tête ou de ventre, des troubles du sommeil… la liste n’est pas exhaustive. Face à ses crises il convient à l’adulte présent d’être rassurant et de ne pas céder à sa propre angoisse. Il se doit de ramener l’enfant à la réalité en lui parlant doucement et notamment en l’aidant à reprendre conscience de sa présence physique. Il existe différents outils thérapeutiques que l’on peut utiliser dans un premier temps tels l’EFT, les fleurs de Bach et une fois la crise passée prendre l’air ou faire une séance de relaxation (méthode du Dr Schultz) en faisant écouter une version web à son enfant ou mieux en lui parlant selon cette méthode.