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Démarchage : attention à cette arnaque aux panneaux solaires !


Paolo Garoscio
Vendredi 28 Juin 2024





Les appels téléphoniques frauduleux sont en nette augmentation en France. La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a donc lancé une alerte car une arnaque sévit et usurpe l’identifié du ministère de l’Energie.


Une arnaque aux panneaux solaires identifiée

Selon les informations du Parisien, les fraudeurs utilisent des numéros commençant fréquemment par 09 48 15 ou 01 62 pour masquer leur véritable identité. Une voix féminine, préenregistrée, se présente comme étant du ministère de l'Énergie, offrant divers services comme des chèques énergie ou l'installation de panneaux photovoltaïques. Ces appels se produisent parfois plusieurs fois par jour, rendant la situation insupportable pour les victimes.

Le but principal des fraudeurs est de recueillir des informations personnelles et financières des victimes. Une enquête menée par un créateur de vidéos sur Internet interrogé par TF1, Sandoz, révèle qu'un opérateur lui proposait un chèque de 200 euros en échange de ses données personnelles, y compris son RIB. En réalité, il s’agissait d'un abonnement caché de 12 euros par mois. La DGCCRF insiste sur le fait que « l'État ne démarche pas » et tout appel se présentant comme tel est potentiellement frauduleux.

Comment se protéger de ces arnaques ?

Les appels ciblent principalement les particuliers, notamment les personnes âgées, moins informées ou plus vulnérables. Les victimes peuvent subir des préjudices financiers dont les montants peuvent être très élevés. Une fois que les fraudeurs obtiennent les informations bancaires, ils peuvent engager des prélèvements non autorisés, souvent cachés sous forme de petits montants pour passer inaperçus. La DGCCRF a détecté des cas où les victimes se retrouvent avec des abonnements cachés et engagés pour plusieurs mois.

Malgré la réglementation stricte, de nombreuses entreprises continuent d'ignorer la loi. En 2023, la DGCCRF a contrôlé plus de 5 000 établissements impliqués dans le démarchage téléphonique, infligeant pour plus de quatre millions d’euros d’amendes.

Pour se protéger, les consommateurs doivent toujours vérifier l’identité de l’appelant et peuvent utiliser des outils gratuits ou payants leur permettant d’identifier les numéros à risque. L’application Orange Téléphone, par exemple, signale si un numéro est considéré comme dangereux, bien qu’elle ait perdu, dans sa version gratuite, la capacité à bloquer ces appels automatiquement, service désormais payant.




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