Les personnes atteintes par le sida sont de plus en plus traitées. Alors que la conférence mondiale sur cette maladie va débuter dans quelques jours à Amsterdam, la situation n’est plutôt encourageante même si plusieurs défis graves gâchent la fête. « La situation reste toujours aussi paradoxale. Ainsi, près de trois séropositifs sur cinq dans le monde - 21,7 millions sur 36,9 millions au total - prennent désormais des traitements antirétroviraux, soit la plus haute proportion jamais atteinte, selon le rapport de l’Onusida. L’an dernier, 940 000 personnes dans le monde sont mortes de maladies liées au sida, À titre de comparaison, au pic de l’épidémie en 2005, 1,9 million de décès dans le monde étaient liés au sida. Et à l’époque, seuls 2 millions de porteurs du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sur 30 millions au total avaient accès aux traitements antirétroviraux » résume le quotidien Libération.
Dans les pays post industriels et riches ce fléau de la fin du XXème siècle a très largement été contenu avec des proportions de traitements très largement majoritaires. Désormais, c’est contre la disparité très importante entre les régions du monde que l’essentiel de la lutte doit se focaliser. « Au premier rang des inquiétudes, la question du financement: il manque ainsi 7 milliards de dollars par an pour progresser encore. L’an dernier, 20,6 milliards d’euros étaient consacrés à des programmes de lutte contre le sida dans les pays à faible et moyen revenu, qui en financent eux-mêmes 56%. Ces limitations, pour l’ONU-sida compromettent l’objectif que s’est fixé l’ONU pour 2020 : que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 90% de ces dernières soient sous traitement, et que parmi celles-ci, 90% aient une charge virale indétectable » conclue Libé.
Dans les pays post industriels et riches ce fléau de la fin du XXème siècle a très largement été contenu avec des proportions de traitements très largement majoritaires. Désormais, c’est contre la disparité très importante entre les régions du monde que l’essentiel de la lutte doit se focaliser. « Au premier rang des inquiétudes, la question du financement: il manque ainsi 7 milliards de dollars par an pour progresser encore. L’an dernier, 20,6 milliards d’euros étaient consacrés à des programmes de lutte contre le sida dans les pays à faible et moyen revenu, qui en financent eux-mêmes 56%. Ces limitations, pour l’ONU-sida compromettent l’objectif que s’est fixé l’ONU pour 2020 : que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 90% de ces dernières soient sous traitement, et que parmi celles-ci, 90% aient une charge virale indétectable » conclue Libé.