DR Unesco
Sur la dernière ligne droite, doublant le challenger du Qatar, Audrey Azoulay a été élue présidente de l’Unesco. Une grande surprise pour tous les observateurs et surement aussi pour la principale intéressée. « Cette victoire, l'ex-ministre de la Culture de François Hollande la doit à de multiples rebondissements, à commencer par le départ, jeudi, des Etats-Unis et d'Israël de l'organisation onusienne. Une crise inédite qui a transformé Audrey Azoulay, outsider dans cette course il y a encore un mois, en candidate de consensus. Elle succède ainsi à la Bulgare Irina Bokova, qui a dû gérer, pendant son mandat, l'admission à l'Unesco de la Palestine - reconnue ainsi par l'agence comme un Etat à part entière - et le début de la crise interne avec les Etats-Unis et Israël » décrypte Le Journal du Dimanche.
Des tensions politiques qui ont le mérite de montrer à la nouvelle directrice que son poste à la tête de l’institution du patrimoine du monde n’est pas que symbolique et représente des enjeux géopolitiques. « J'ai grandi dans un milieu très à gauche, confie-t-elle au JDD en février 2016. Un milieu politisé sur le conflit israélo-palestinien. A la maison, on parlait de politique internationale." Née à Paris en 1972, elle a grandi dans une famille juive marocaine. Sa mère, Katia Brami, est une femme de lettres ; son père, André Azoulay, a longtemps été conseiller du roi du Maroc Hassan II puis de son fils Mohammed VI. Tous deux n'ont cessé de faire le lien entre le monde arabo-musulman et les communautés juives » ajoute le magazine. Reste que le départ des Etats-Unis et d’Israël reposent sur un événement très précis de l’admission de la Palestine. Qu’elle œuvre pour que la décision demeure ou qu’elle la remette en question, la nouvelle tête de l’Unesco sait qu’elle aura une crise à gérer. Poste prestigieux mais mission perilleuse.
Des tensions politiques qui ont le mérite de montrer à la nouvelle directrice que son poste à la tête de l’institution du patrimoine du monde n’est pas que symbolique et représente des enjeux géopolitiques. « J'ai grandi dans un milieu très à gauche, confie-t-elle au JDD en février 2016. Un milieu politisé sur le conflit israélo-palestinien. A la maison, on parlait de politique internationale." Née à Paris en 1972, elle a grandi dans une famille juive marocaine. Sa mère, Katia Brami, est une femme de lettres ; son père, André Azoulay, a longtemps été conseiller du roi du Maroc Hassan II puis de son fils Mohammed VI. Tous deux n'ont cessé de faire le lien entre le monde arabo-musulman et les communautés juives » ajoute le magazine. Reste que le départ des Etats-Unis et d’Israël reposent sur un événement très précis de l’admission de la Palestine. Qu’elle œuvre pour que la décision demeure ou qu’elle la remette en question, la nouvelle tête de l’Unesco sait qu’elle aura une crise à gérer. Poste prestigieux mais mission perilleuse.