Après l’Ukraine, c’est au tour de Taïwan. Sans réussir à ouvrir le dialogue avec la partie adverse, Emmanuel Macron contrarie nos alliés. Une formule perdante-perdante dont il semble avoir le secret. « Le malentendu se plaide une fois. Lorsqu’il survient si fréquemment, c’est une pratique de la politique étrangère qui est en cause. Après les propos d’Emmanuel Macron sur la « mort cérébrale » de l’OTAN, fin 2019, puis les tentatives de dialogue stratégique avec la Russie, sans aucune concertation avec les partenaires européens, le président français engendre de nouveau une irritation générale, aux Etats-Unis et parmi ses voisins du continent. En cause : son nouveau plaidoyer pour un concept qui lui est cher, « l’autonomie stratégique » européenne. Emmanuel Macron a évoqué cet impératif dans l’avion du retour, après sa visite d’Etat en Chine, les 6 et 7 avril, dans un entretien au journal Les Echos et au site Politicoi », note Le Monde.
Le quotidien français souligne ainsi les réactions des alliés de la France pour une méthode Macron qui ne semble satisfaire personne. Soulignant le fait que depuis Washington, il n’est pas acceptable d’être mis au même niveau que la Chine, pays autocratique et dont la répression de toute aspiration démocratique est devenue la norme.
Mais aussi de l’agacement des européens qui voient une fois de plus Emmanuel Macron parler en leur nom et exprimer une position qu’ils ne partagent pas. « La position du chef de l’Etat est aussi de nature à enflammer les débats européens sur les relations avec la Chine, alliée ambiguë de la Russie dans sa guerre en Ukraine, appréciant toujours d’enfoncer un coin entre les Européens et les Américains. « Macron a réussi à faire de sa visite en Chine une opération de communication pour Xi et un désastre diplomatique pour l’Europe », observe le député allemand (CDU) Norbert Röttgen, connu pour ses positions atlantistes : « Avec sa conception de la souveraineté, qu’il définit par opposition aux Etats-Unis plutôt qu’en partenariat, il s’isole toujours plus en Europe. » Pour ses détracteurs, la politique de la main tendue de M. Macron envers le président chinois, Xi Jinping, rappelle celle menée en vain avec son homologue russe, Vladimir Poutine, avant l’invasion par la Russie de l’Ukraine. Dans les deux cas, l’Elysée semble mal lire les motivations et les priorités de son interlocuteur , ajoute Le Monde.
Une fois de plus, le service de presse de l’Élysée a cherché à éteindre l’incendie en répétant, comme pour l’Ukraine, que la position de la France était stable. A se demander à quoi servent ces interviews.
Le quotidien français souligne ainsi les réactions des alliés de la France pour une méthode Macron qui ne semble satisfaire personne. Soulignant le fait que depuis Washington, il n’est pas acceptable d’être mis au même niveau que la Chine, pays autocratique et dont la répression de toute aspiration démocratique est devenue la norme.
Mais aussi de l’agacement des européens qui voient une fois de plus Emmanuel Macron parler en leur nom et exprimer une position qu’ils ne partagent pas. « La position du chef de l’Etat est aussi de nature à enflammer les débats européens sur les relations avec la Chine, alliée ambiguë de la Russie dans sa guerre en Ukraine, appréciant toujours d’enfoncer un coin entre les Européens et les Américains. « Macron a réussi à faire de sa visite en Chine une opération de communication pour Xi et un désastre diplomatique pour l’Europe », observe le député allemand (CDU) Norbert Röttgen, connu pour ses positions atlantistes : « Avec sa conception de la souveraineté, qu’il définit par opposition aux Etats-Unis plutôt qu’en partenariat, il s’isole toujours plus en Europe. » Pour ses détracteurs, la politique de la main tendue de M. Macron envers le président chinois, Xi Jinping, rappelle celle menée en vain avec son homologue russe, Vladimir Poutine, avant l’invasion par la Russie de l’Ukraine. Dans les deux cas, l’Elysée semble mal lire les motivations et les priorités de son interlocuteur , ajoute Le Monde.
Une fois de plus, le service de presse de l’Élysée a cherché à éteindre l’incendie en répétant, comme pour l’Ukraine, que la position de la France était stable. A se demander à quoi servent ces interviews.