Il était urgent de se prononcer sur le sujet. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn a présenté une feuille de route pour mieux gérer la question de la perte d’autonomie des personnes âgées et améliorer leur qualité de vie. La ministre semble répondre favorablement aux demandes les plus pressantes d’investissement et de recrutement, sans que des chiffres ou objectifs soient gravés dans le marbre.
« Pour renforcer la présence médicale de nuit et réduire «les hospitalisations d'urgences évitables», les personnels d'Ehpad pourront faire appel à une astreinte infirmière mutualisée entre plusieurs établissements. Déjà votée dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2018 et dotée de 10 millions d'euros, cette mesure sera sanctuarisée en 2019 et 2020 » précise Le Figaro.
Autre piste intéressante, le développement de l’hospitalisation au sein des Ehpad, tant pour désengorger les hôpitaux que pour mieux les accueillir. Mille places devraient être créées pour être facturées au même niveau que l’hôpital et ainsi raccourcir les séjours avec comme objectif le retour chez eux des patients. « Pour limiter des déplacements en consultation, la télémédecine devra être généralisée d'ici 2022, une mesure chiffrée à 40 millions d'euros sur cinq ans. La ministre prévoit en outre un plan d'investissement de 100 millions d'euros pour la rénovation des infrastructures et du matériel. Pour les personnels, des actions de prévention pour améliorer la qualité de vie au travail seront multipliées » ajoute le quotidien.
Côté recrutement, elle promet que des efforts vont être faits sans donner de chiffres sur le nombre de personnes qui pourraient être envisagées alors que la question du financement de la vieillesse est un problème difficile à résoudre. « Soins de santé, perte d'autonomie, hébergement... Le financement de la dépendance est estimé à près de 24 milliards d'euros annuels en dépenses publiques (État et départements). D'ici 2050, la France comptera près de 5 millions de personnes de plus 85 ans, contre 1,5 aujourd'hui. Instauration d'une deuxième journée de solidarité ? D'un cinquième risque de la Sécurité sociale ? Agnès Buzyn n'a pas tranché la question des politiques publiques du financement du vieillissement et dit vouloir « ouvrir le débat» » interroge Le Figaro. Le gouvernement promet un débat dédié au sujet l’an prochain.
« Pour renforcer la présence médicale de nuit et réduire «les hospitalisations d'urgences évitables», les personnels d'Ehpad pourront faire appel à une astreinte infirmière mutualisée entre plusieurs établissements. Déjà votée dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2018 et dotée de 10 millions d'euros, cette mesure sera sanctuarisée en 2019 et 2020 » précise Le Figaro.
Autre piste intéressante, le développement de l’hospitalisation au sein des Ehpad, tant pour désengorger les hôpitaux que pour mieux les accueillir. Mille places devraient être créées pour être facturées au même niveau que l’hôpital et ainsi raccourcir les séjours avec comme objectif le retour chez eux des patients. « Pour limiter des déplacements en consultation, la télémédecine devra être généralisée d'ici 2022, une mesure chiffrée à 40 millions d'euros sur cinq ans. La ministre prévoit en outre un plan d'investissement de 100 millions d'euros pour la rénovation des infrastructures et du matériel. Pour les personnels, des actions de prévention pour améliorer la qualité de vie au travail seront multipliées » ajoute le quotidien.
Côté recrutement, elle promet que des efforts vont être faits sans donner de chiffres sur le nombre de personnes qui pourraient être envisagées alors que la question du financement de la vieillesse est un problème difficile à résoudre. « Soins de santé, perte d'autonomie, hébergement... Le financement de la dépendance est estimé à près de 24 milliards d'euros annuels en dépenses publiques (État et départements). D'ici 2050, la France comptera près de 5 millions de personnes de plus 85 ans, contre 1,5 aujourd'hui. Instauration d'une deuxième journée de solidarité ? D'un cinquième risque de la Sécurité sociale ? Agnès Buzyn n'a pas tranché la question des politiques publiques du financement du vieillissement et dit vouloir « ouvrir le débat» » interroge Le Figaro. Le gouvernement promet un débat dédié au sujet l’an prochain.