C’est maintenant que se joue la survie des établissements. Si les aides et soutiens publics annoncés sont tenus, les restaurateurs et patron de bar jouent ces jours-ci leur survie. Car après des semaines sans activité, une reprise au ralenti avec moins de revenus et plus de contraintes pendant des semaines ou des mois serait paradoxalement plus nocive. Pour saisir un peu l’ambiance de relance, Le Huffington Post a fait une petite compilation de reportages qui souligne le zèle que mettent les restaurateurs pour que cette période stratégique se déroule le mieux possible.
« A Annecy, au Ramoneur Savoyard, des mesures sanitaires supplémentaires ont été mises en place. “On a fait imprimer les menus sur des sets jetables, et j’ai réécrit la carte des vins sur une ardoise que je déplace pour les clients”, détaille Florent. Mais l’assistant manager redoute l’été caniculaire qui s’annonce. “En cuisine, le masque, avec la chaleur, c’est compliqué. Pour l’instant, mon équipe a joué le jeu, mais en plein mois d’août, j’ai un peu peur.” Une difficulté partagée par Sandrine, à Marseille. “J’essaye de porter le masque, mais il fait chaud, on est en juin, ça devient étouffant. Alors à la fin je l’enlève, même si ça n’est pas bien”, déclare-t-elle nerveusement » rapporte le site.
Les restaurateurs savent qu’ils sont sur un fil. Le moindre comportement qui susciterait de l’inquiétude, qui serait montré du doigt comme à risque pourrait créer émoi, mauvaise publicité voire fermeture ou punitions.
Quant au chiffre d’affaires, il sera forcément un peu en dessous de cette période. Les clients les plus inquiets ne sont pas encore de retour et sont paralysés par les plus détendus qui ne portent pas de masques et ne font pas attention. Comble du comble, ce sont désormais les moments d’affluences qui sucitent le plus d’inquiétude « En Haute-Savoie, si les craintes sont plus mesurées, les inquiétudes restent présentes. “Ce qui me tracasse le plus, c’est ce weekend avec la fête des mères. Comme nous sommes proches de Lyon, il risque d’y avoir une grosse affluence” ».
« A Annecy, au Ramoneur Savoyard, des mesures sanitaires supplémentaires ont été mises en place. “On a fait imprimer les menus sur des sets jetables, et j’ai réécrit la carte des vins sur une ardoise que je déplace pour les clients”, détaille Florent. Mais l’assistant manager redoute l’été caniculaire qui s’annonce. “En cuisine, le masque, avec la chaleur, c’est compliqué. Pour l’instant, mon équipe a joué le jeu, mais en plein mois d’août, j’ai un peu peur.” Une difficulté partagée par Sandrine, à Marseille. “J’essaye de porter le masque, mais il fait chaud, on est en juin, ça devient étouffant. Alors à la fin je l’enlève, même si ça n’est pas bien”, déclare-t-elle nerveusement » rapporte le site.
Les restaurateurs savent qu’ils sont sur un fil. Le moindre comportement qui susciterait de l’inquiétude, qui serait montré du doigt comme à risque pourrait créer émoi, mauvaise publicité voire fermeture ou punitions.
Quant au chiffre d’affaires, il sera forcément un peu en dessous de cette période. Les clients les plus inquiets ne sont pas encore de retour et sont paralysés par les plus détendus qui ne portent pas de masques et ne font pas attention. Comble du comble, ce sont désormais les moments d’affluences qui sucitent le plus d’inquiétude « En Haute-Savoie, si les craintes sont plus mesurées, les inquiétudes restent présentes. “Ce qui me tracasse le plus, c’est ce weekend avec la fête des mères. Comme nous sommes proches de Lyon, il risque d’y avoir une grosse affluence” ».