Facebook est le média numéro un en Afrique. C’est un lieu d’activisme, de communication de messages officiels et de désinformation. Avec WhatsApp, premier outil de communication, le groupe américain est au cœur de toutes les luttes d’influence. Alors quand mardi 15 décembre, le réseau social annoncé avec supprimé des comptes liés à trois réseaux accusés de mener des opérations d’influence en ligne. « Deux réseaux de comptes ont été attribués à des personnes associées à l'Agence Russe de Recherche sur Internet et un troisième s'est avéré avoir « des liens avec des personnes associées à l'armée française », affirme Facebook. Sollicité par l'AFP, l'état-major français n'a pas immédiatement réagi » rapporte l’agence de presse.
« Ces réseaux visaient des pays du nord de l'Afrique et du Proche-Orient. Au sein de chacun d'eux, les participants usaient de faux profils, ce qui a conduit Facebook à agir. Ces trois campagnes ont été supprimées parce qu'elles enfreignaient la politique du réseau social qui interdit « un comportement inauthentique coordonné au nom d'un gouvernement étranger », ont déclaré le responsable de la politique de sécurité de Facebook, Nathaniel Gleicher, et le chef de l'équipe mondiale de perturbation des menaces, David Agranovich dans un billet de blog. Concernant le réseau basé en France, celui-ci visait essentiellement la Centrafrique et le Mali, et dans une moindre mesure le Niger, le Burkina Faso, l'Algérie, la Côte d'Ivoire et le Tchad, précise Facebook. Donnant la parole à de faux habitants de ces pays, ces comptes commentaient par exemple la politique française sur place, ou exprimaient un soutien à l'armée française. Facebook précise avoir, dans le cas français, supprimé 84 comptes, six pages, neuf groupes ainsi que seize comptes Instagram » continue l’AFP.
Alors que depuis des mois les autorités françaises dénoncent la montée en puissance de l’influence en Russe en Afrique, cet affrontement de discours sur Facebook est symptomatique de la nouvelle guerre d’influence et d’opinion.
« Ces réseaux visaient des pays du nord de l'Afrique et du Proche-Orient. Au sein de chacun d'eux, les participants usaient de faux profils, ce qui a conduit Facebook à agir. Ces trois campagnes ont été supprimées parce qu'elles enfreignaient la politique du réseau social qui interdit « un comportement inauthentique coordonné au nom d'un gouvernement étranger », ont déclaré le responsable de la politique de sécurité de Facebook, Nathaniel Gleicher, et le chef de l'équipe mondiale de perturbation des menaces, David Agranovich dans un billet de blog. Concernant le réseau basé en France, celui-ci visait essentiellement la Centrafrique et le Mali, et dans une moindre mesure le Niger, le Burkina Faso, l'Algérie, la Côte d'Ivoire et le Tchad, précise Facebook. Donnant la parole à de faux habitants de ces pays, ces comptes commentaient par exemple la politique française sur place, ou exprimaient un soutien à l'armée française. Facebook précise avoir, dans le cas français, supprimé 84 comptes, six pages, neuf groupes ainsi que seize comptes Instagram » continue l’AFP.
Alors que depuis des mois les autorités françaises dénoncent la montée en puissance de l’influence en Russe en Afrique, cet affrontement de discours sur Facebook est symptomatique de la nouvelle guerre d’influence et d’opinion.