Les réseaux sociaux ont révolutionné le rapport entre les entreprises et leur clientèle. Désormais, il est impossible de cacher une vague de mécontentement. Corsica Ferries peut en témoigner. « Alors que le tourisme et les voyages reprennent petit à petit leurs droits avec l'arrivée des congés estivaux, l'heure n'est pas au repos pour les passagers de Corsica Ferries. La compagnie est sous le feu des critiques pour des changements d'horaires de dernière minute, des annulations ou des problèmes de remboursement. Le groupe Facebook «Clients Corsica Ferries en colère » rassemble depuis peu ces clients désabusés et a récemment dépassé la barre des 2000 membres » a repéré Le Figaro.
Si les témoignages se multiplient et les griefs très variés - retards, annulations à la dernière minute ou remboursements tardifs – la compagnie assure que la situation est en grande partie causée par la situation sanitaire. « Avec la crise, on ne savait pas où se situerait le trafic cet été, donc il a été difficile de positionner notre flotte en fonction de la demande, assure-t-il. Je tiens à rappeler que le port de Nice a été fermé pendant de longs mois. Nous avons également des problèmes administratifs avec les Italiens. Car d'une région à une autre, les règles changent toutes les cinq minutes. Nous devons nous adapter à la situation au jour le jour » plaide Pierre Mattei, le directeur général de la compagnie ; interrogé par Le Parisien-Aujourd’hui en France .
« Ces explications ne convainquent pas François Di Gaggio, qui espère faire remonter cette situation aux autorités compétentes. Il a déjà contacté la Direction des fraudes (DGCCRF), le maire de Nice et certains députés Corse. Pour l'instant, son appel aux députés locaux n'a abouti qu'à une seule réponse. « Ce silence est inquiétant, conclut-il. On croit sur parole les belles publicités, mais on se fait rouler dans la farine. » » conclue Le Figaro. Une mauvaise publicité dont la compagnie devrait chercher à se débarrasser alors que le secteur du tourisme attend la reprise globale.
Si les témoignages se multiplient et les griefs très variés - retards, annulations à la dernière minute ou remboursements tardifs – la compagnie assure que la situation est en grande partie causée par la situation sanitaire. « Avec la crise, on ne savait pas où se situerait le trafic cet été, donc il a été difficile de positionner notre flotte en fonction de la demande, assure-t-il. Je tiens à rappeler que le port de Nice a été fermé pendant de longs mois. Nous avons également des problèmes administratifs avec les Italiens. Car d'une région à une autre, les règles changent toutes les cinq minutes. Nous devons nous adapter à la situation au jour le jour » plaide Pierre Mattei, le directeur général de la compagnie ; interrogé par Le Parisien-Aujourd’hui en France .
« Ces explications ne convainquent pas François Di Gaggio, qui espère faire remonter cette situation aux autorités compétentes. Il a déjà contacté la Direction des fraudes (DGCCRF), le maire de Nice et certains députés Corse. Pour l'instant, son appel aux députés locaux n'a abouti qu'à une seule réponse. « Ce silence est inquiétant, conclut-il. On croit sur parole les belles publicités, mais on se fait rouler dans la farine. » » conclue Le Figaro. Une mauvaise publicité dont la compagnie devrait chercher à se débarrasser alors que le secteur du tourisme attend la reprise globale.