Mélange d’impressions pour les fondateurs de Back Market. Alors qu’ils fêtent une levée de fonds de 276 millions d’euros et leur entrée dans le club des licornes françaises, leur possible inclusion dans la taxe Copie France pourrait menacer leur avenir. Pour entrer dans la catégorie licorne, il faut être valorisée au moins un milliard d’euros sans être coté en bourse. Back Market est la quatorzième entreprise à y parvenir. Une performance d’autant plus réjouissante que l’entreprise repose sur un concept salvateur : celui du reconditionnement. « Ordinateurs, consoles de jeux vidéo, lave-linge... Les produits remis à neuf sont de plus en plus prisés. Back Market, spécialiste de la vente en ligne de produits électroniques reconditionnés, surfe sur cette vague. Elle vient de réaliser une nouvelle levée de 276 milions d'euros. Elle atteint ainsi le niveau de licornes, ces sociétés non côtées dont la valeur est d'au moins un milliard d'euros. L’an dernier en France, un smartphone sur 10 vendu était reconditionné... Ce qui représente environ 2 millions d’appareils. Selon l’IFOP, en décembre dernier, 60 % des Français avaient déjà acheté ou souhaitaient opter pour un smartphone reconditionné. Un chiffre en hausse de 7 points par rapport à 2019. Cette tendance s’est même accentuée avec la crise sanitaire selon l’institut de sondage. Cette dynamique ne devrait pas s’essouffler : les études prévoient pour ce marché une croissance de 10 % jusqu’en 2025 » relève BFMTV.
La chaine business de BFM a interviewé le fondateur de l’entreprise, Thibaud Hug de Larauze. Ce dernier n’avait pas un ton très festif alors que les appareils reconditionnés sont menacés d’être soumis à la taxe Copie France, qui consiste à reverser une partie des ventes pour financer les droits d’auteurs et artistes. Une idée du ministère de la Culture qui pourrait avoir des effets délétères sur les produits reconditionnés. « Cette taxe existe depuis 20 ans et concerne les produits électroniques neufs. Elle est donc déjà collectée et le gouvernement veut la collecter une seconde fois. L'écosystème français est menacé avec un tarif qui va grimper de 14 euros ce qui ne sera pas le cas sur un smartphone reconditionné étranger », a plaidé le dirigeant.
La chaine business de BFM a interviewé le fondateur de l’entreprise, Thibaud Hug de Larauze. Ce dernier n’avait pas un ton très festif alors que les appareils reconditionnés sont menacés d’être soumis à la taxe Copie France, qui consiste à reverser une partie des ventes pour financer les droits d’auteurs et artistes. Une idée du ministère de la Culture qui pourrait avoir des effets délétères sur les produits reconditionnés. « Cette taxe existe depuis 20 ans et concerne les produits électroniques neufs. Elle est donc déjà collectée et le gouvernement veut la collecter une seconde fois. L'écosystème français est menacé avec un tarif qui va grimper de 14 euros ce qui ne sera pas le cas sur un smartphone reconditionné étranger », a plaidé le dirigeant.