Un non pour un oui. Le projet de loi pour la sortie de l’état d’urgence sanitairer a finalement été approuvé par une large majorité de 208 voix contre 85. « L'article premier du texte avait été rejeté en fin de journée, mardi par l'Assemblée, y compris par les élus MoDem, membres de la majorité mais très critiques sur le "flou" du projet de loi. L'article incriminé, qui comprend la création d'un pass sanitaire, a donc été modifié et validé en toute fin de soirée : la période de transition durant laquelle le gouvernement pourra imposer des restrictions de libertés a été écourtée, du 2 juin à fin septembre plutôt que fin octobre, un gage envoyé au MoDem » résume France Info .
Et la télévision publique de préciser que « le pass sanitaire, d'abord réservé aux déplacements vers ou depuis l’étranger, doit permettre de conditionner l'accès aux grands événements à la présentation du résultat négatif d’un dépistage, d'un justificatif de vaccination ou d'une attestation de rétablissement à la suite d'une contamination. Ses modalités n'ont pas été retouchées. »
Outre le fait que ce sujet de laisser passer sanitaire est très clivant dans la société et donc aussi dans la classe politique, cette dissension dans un contexte politique tendu à quelques semaines des élections régionales est tout sauf anodine. La majorité présidentielle qui au début du quinquennat semblait être une évidence n’est pas menacée mais ce petit aller-retour du texte montre qu’il existe bien des blocs. Dans le court terme on peut y déceler une position de force pour le Modem qui sait qu’il doit être consulté pour les textes importants. A moyen et long terme, cela empêche l’exécutif de poursuivre totalement et à ciel ouvert sa stratégie à droite. Car en gagnant des points pour la présidentielle, c’est la fin du quinquennat qui pourrait être troublé.
Et la télévision publique de préciser que « le pass sanitaire, d'abord réservé aux déplacements vers ou depuis l’étranger, doit permettre de conditionner l'accès aux grands événements à la présentation du résultat négatif d’un dépistage, d'un justificatif de vaccination ou d'une attestation de rétablissement à la suite d'une contamination. Ses modalités n'ont pas été retouchées. »
Outre le fait que ce sujet de laisser passer sanitaire est très clivant dans la société et donc aussi dans la classe politique, cette dissension dans un contexte politique tendu à quelques semaines des élections régionales est tout sauf anodine. La majorité présidentielle qui au début du quinquennat semblait être une évidence n’est pas menacée mais ce petit aller-retour du texte montre qu’il existe bien des blocs. Dans le court terme on peut y déceler une position de force pour le Modem qui sait qu’il doit être consulté pour les textes importants. A moyen et long terme, cela empêche l’exécutif de poursuivre totalement et à ciel ouvert sa stratégie à droite. Car en gagnant des points pour la présidentielle, c’est la fin du quinquennat qui pourrait être troublé.