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​« Escort girl » Melania Trump gagne en justice contre un tabloïd britannique


Clarisse Rosius
Mercredi 12 Avril 2017





Le Daily Mail a été condamné à s’excuser et va devoir dédommager Melania Trump, a décidé la justice britannique. Une décision qui sanctionne le tabloïd anglais qui avait écrit que la première dame américaine était une ancienne escort girl.


ILD Facebook Melania Trump
ILD Facebook Melania Trump
On a beau ne pas apprécier une personnalité publique, on ne peut pas pour autant dire n’importe quoi. Habitué aux outrances qui font sa popularité, le Daily Mail vient de s’en rendre compte en étant condamné par la Haute Cour de Londres dans une affaire qui l’opposait à Melania Trump, l’épouse du président américain.
 
Le journal britannique avait écrit que la première dame avait un passé sulfureux. « Dans cet article publié en août dernier, en pleine campagne pour la présidentielle américaine, et retiré dix jours plus tard, le tabloïd a écrit que Melania Trump, ex-mannequin, avait officié comme escort-girl dans les années 1990. Le Daily Mail avançait notamment que la Première Dame « proposait des services au-delà du simple mannequinat » lorsqu’elle était top model » rapporte 20 Minutes . Le Daily Mail avait eu beau se retracter quelques jours après la publication de l’article, Melania Trump a souhaité poursuivre sa démarche.
 
Des allégations graves qui ont donc été sanctionnées par la justice qui a imposé au journal de présenter des excuses et dédommager Melania Trump. Le montant n’a pas été dévoilé mais la première dame a montré qu’elle était déterminée à demander beaucoup. « Melania Trump avait exigé 150 millions de dollars de dommages et intérêts au Daily Mail en février lorsqu’elle a relancé des poursuites aux Etats-Unis. Dans sa plainte, Melania Trump estimait qu’en ternissant sa réputation, le journal restreignait sa possibilité de profiter de sa notoriété pour lancer une marque commerciale sur une gamme étendue de produits » conclue le quotidien français. S’il est courant que les plaignants grossissent le trait en avançant des chiffres extravagants, il est au moins évident que la première dame américaine ne va pas se contenter des excuses du tabloïd. De quoi faire réfléchir le tabloïd la prochaine fois qu’il espère gagner de l’argent sur les ventes avec des articles racoleurs.