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Découverte

Trenitalia, concurrent de la SNCF, a transporté 50 000 voyageurs par mois


Clarisse Rosius
Vendredi 8 Avril 2022





Depuis le lancement en décembre dernier du premier concurrent de la SNCF, 150 000 voyageurs ont été transportés sur le tronçon Paris-Lyon grande vitesse. Un lancement que l’opérateur Trenitalia présente comme étant appelé à monter en puissance.


Creative Commons - Pixabay
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Avec deux allers-retours par jour depuis décembre, Trenitalia a dressé un premier bilan de son activité en France. « Premier opérateur étranger à concurrencer la SNCF sur le TGV en France, Trenitalia a annoncé mardi avoir transporté 150.000 voyageurs entre Paris et  Lyon depuis le lancement en décembre de ses deux allers-retours quotidiens, auxquels un troisième s’est ajouté mardi, en attendant deux autres dès le 1er juin. Les trois nouveaux allers-retours ne relieront que Lyon et Paris, alors que les deux lancés le 18 décembre dernier prolongent leur ligne jusqu’à Milan, via Chambéry, Modane et Turin » relaye l’Agence France presse.

A l’occasion d’une conférence de presse dédiée à ce sujet, le responsable France de la société ferroviaire italienne, Roberto Rinaudo, a assuré que le taux de remplissage moyen était de 87%. « Avec cinq allers-retours par jour à partir de juin, le premier concurrent de la SNCF sur le TGV en France depuis l’ouverture à la concurrence en accès libre de ce secteur, en décembre 2020, aura augmenté de 20 % l’offre sur la ligne, a-t-il souligné, la SNCF assurant, elle, 24 allers-retours quotidiensLe billet Paris-Lyon de Trenitalia est proposé à partir de 23 euros en classe standard, contre 16 euros en Ouigo et 25 euros en TGV Inoui pour les prix d’appel de la SNCF, sans carte de réduction. Habillés de rouge et agrémentés de sièges pivotables, les Frecciarossa 1.000 de Trenitalia, fabriqués par Hitachi, peuvent atteindre 360 km/h, mais rouleront au plus à 300 km/h, comme les TGV » continue la dépêche.

Concernant les tarifs et leur évolution, l’opérateur italien a expliqué que des négociations étaient en cours avec d’une part SNCF Réseau et d’autre part l’Autorité de régulation des transports. « Cette « possibilité offerte et encadrée par les textes, européens comme nationaux », permet de « remédier, de manière équitable et non discriminatoire, à une différence de situation objective entre opérateur historique et nouvel entrant », a expliqué l’Autorité à l’agence de presse.