Un enjeu économique : financer l’accès aux fruits et légumes
Le pouvoir d’achat des Français est sous pression. La consommation de produits frais et sains, notamment les fruits et légumes, devient de plus en plus difficile pour de nombreuses familles. Résultat : les foyers les plus modestes consomment moins de fruits et légumes que le reste de la population, non pas par choix, mais parce que ces produits sont souvent plus coûteux que les aliments transformés ou sucrés.
Face à cette situation, la proposition d’une taxe sur les produits sucrés apparaît comme une solution économique pragmatique. En augmentant la TVA sur ces produits, actuellement fixée à des taux réduits (5,5% ou 10%), les recettes fiscales supplémentaires pourraient atteindre 1,2 milliard d’euros par an selon l’Institut Montaigne et plusieurs acteurs de la grande distribution. Ces fonds serviraient à financer un chèque alimentaire de 30 euros par mois, destiné exclusivement à l’achat de fruits et légumes frais et qui permettrait aux 4 millions de Français les plus précaires de réintroduire ces produits essentiels dans leur alimentation quotidienne.
Face à cette situation, la proposition d’une taxe sur les produits sucrés apparaît comme une solution économique pragmatique. En augmentant la TVA sur ces produits, actuellement fixée à des taux réduits (5,5% ou 10%), les recettes fiscales supplémentaires pourraient atteindre 1,2 milliard d’euros par an selon l’Institut Montaigne et plusieurs acteurs de la grande distribution. Ces fonds serviraient à financer un chèque alimentaire de 30 euros par mois, destiné exclusivement à l’achat de fruits et légumes frais et qui permettrait aux 4 millions de Français les plus précaires de réintroduire ces produits essentiels dans leur alimentation quotidienne.
Les bénéfices pour la santé : un levier contre l’obésité
Sur le plan sanitaire, la consommation excessive de sucre est reconnue comme un facteur majeur de l’épidémie d’obésité. En France, le taux d’obésité a doublé en l’espace de 30 ans, et les jeunes générations sont particulièrement touchées. L’idée de taxer les produits riches en sucre, tels que les sodas, bonbons ou pâtisseries industrielles, s’inscrit dans une politique de santé publique visant à réduire les maladies liées à une alimentation déséquilibrée. Une mesure par ailleurs assez classique et mise en place dans plusieurs pays dans le monde, tous confrontés à la même problématique.
Le sucre, omniprésent dans les produits transformés, est souvent pointé du doigt pour son rôle dans la surconsommation calorique. En plus de provoquer une prise de poids rapide, il est responsable de plusieurs maladies chroniques comme le diabète de type 2 ou les maladies cardiovasculaires. La France, longtemps moins touchée que d’autres pays occidentaux comme les États-Unis, voit aujourd’hui sa population suivre une tendance similaire, avec des dépenses publiques colossales pour traiter les pathologies liées à une mauvaise alimentation. On estime que ces coûts représentent environ 125 milliards d’euros par an pour l'État.
Le sucre, omniprésent dans les produits transformés, est souvent pointé du doigt pour son rôle dans la surconsommation calorique. En plus de provoquer une prise de poids rapide, il est responsable de plusieurs maladies chroniques comme le diabète de type 2 ou les maladies cardiovasculaires. La France, longtemps moins touchée que d’autres pays occidentaux comme les États-Unis, voit aujourd’hui sa population suivre une tendance similaire, avec des dépenses publiques colossales pour traiter les pathologies liées à une mauvaise alimentation. On estime que ces coûts représentent environ 125 milliards d’euros par an pour l'État.