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Un étudiant invente un soutien-gorge qui détecte le cancer du sein


Clarisse Rosius
Vendredi 5 Mai 2017





Un étudiant a mis au point un soutien-gorge qui permet de détecter le cancer du sein. Une invention qui lui a obtenu le Global Student Entrepreneur Awards. Grâce à la détection de l’afflux du sang et la température du corps, le dispositif doit permettre de savoir si la personne est atteinte.


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C’est l’histoire d’un jeune homme, Julian Rios Canctu. Comme beaucoup d’autres  dans le monde, lorsqu’il avait à peine 13 ans, sa maman est atteinte d’une rechute d’un cancer du sein. « Au départ, la tumeur avait la taille d'un grain de riz. En moins de six mois, ses dimensions étaient devenues celles d'une balle de golf. La maladie a été diagnostiquée trop tard, et ma mère a perdu ses deux seins, presque sa vie » raconte-t-il aujourd’hui, devenu jeune adulte. C’est un vrai traumatisme à l’époque qui le pousse à se promettre d’un jour développer un moyen efficace de lutter contre ce cancer tant répandu.

A peine quelques années plus tard Julian Rios Canctu fait parler de lui dans le monde entier. Il a trouvé un moyen de tenir sa promesse en inventant un soutien-gorge qui permet de détecter le développement d’une tumeur. « C'est une invention révolutionnaire que Julián Ríos Cantú a mis au point. Un soutien-gorge, nommé Eva, qui peut détecter le cancer du sein. L'étudiant a d'ailleurs remporté le premier prix du Global Student Entrepreneur Awards, en avril dernier, pour son soutien-gorge, inspiré de sa vie » rapporte un article de la radio RTL.

Le soutien-gorge, plus imposant que ceux qui sont portés habituellement, n’a pas vocation a être porté en permanence mais seulement une heure par semaine. Il permet de détecter l’afflux de sang et la température du corps. « Lorsque le sein est atteint d'une tumeur, l'afflux de sang augmente, la chaleur aussi. Cela provoque donc des changements de température et de texture de peau. Le soutien-gorge va permettre d'alerter à ce niveau. Si nous détectons un changement persistant, nous recommandons alors de consulter son médecin » raconte l’inventeur interrogé par le journal El Universal.