La perte du gène CDKN2A entraîne un brunissement du tissu adipeux abdominal et une meilleure adaptation au stress métabolique, avec une résistance à l'obésité provoquée par un régime riche en graisse. Ces effets sont confirmés dans des cellules souches humaines.Telles sont les conclusions de l'étude menée par l'unité mixte de recherche 8199 sous la direction du Dr Jean-Sébastien Annicotte et du Pr Philippe Froguel, publiée en décembre 2017 dans «Molecular Metabolism».
Les résultats mis au jour par cette unité associant la Fédération de recherche FR 3508, le CNRS, l'INSERM, l'Institut Pasteur, l'université et le CHU de Lille s'intègrent dans les travaux de recherche de l'European Genomic Institute for Diabetes - E.G.I.D.
L'obésité touche actuellement 1 milliard de personnes dans le monde, dont 40% sont diabétiques. C'est devenu une cause majeure de mortalité précoce. Le développement de nouveaux médicaments contre ce qu'on appelle la «diabésité » est un enjeu majeur de la recherche médicale.
Chez l'humain, le tissu adipeux est constitué de graisse blanche et brune, et à plus de 95% de graisse blanche. L'une des voies de recherche vise à transformer une partie du tissu adipeux blanc en tissu adipeux brun qui favorise le métabolisme.
En effet, alors que les cellules adipeuses blanches jouent essentiellement un rôle de stockage des graisses, les cellules adipeuses brunes ont la capacité unique d'utiliser l'énergie graisseuse pour en faire de la chaleur, permettant ainsi de brûler des calories stockées pour mieux combattre le froid. Pour cela, les cellules adipeuses brunes produisent des protéines mitochondriales impliquées dans la transformation d'énergie en chaleur. L'activation spécifique de ces protéines au sein du tissu adipeux blanc, permettrait ainsi son «brunissement » et l'élimination des calories excédentaires, ce qui en ferait un excellent traitement contre l'obésité et le diabète.
Les résultats mis au jour par cette unité associant la Fédération de recherche FR 3508, le CNRS, l'INSERM, l'Institut Pasteur, l'université et le CHU de Lille s'intègrent dans les travaux de recherche de l'European Genomic Institute for Diabetes - E.G.I.D.
L'obésité touche actuellement 1 milliard de personnes dans le monde, dont 40% sont diabétiques. C'est devenu une cause majeure de mortalité précoce. Le développement de nouveaux médicaments contre ce qu'on appelle la «diabésité » est un enjeu majeur de la recherche médicale.
Chez l'humain, le tissu adipeux est constitué de graisse blanche et brune, et à plus de 95% de graisse blanche. L'une des voies de recherche vise à transformer une partie du tissu adipeux blanc en tissu adipeux brun qui favorise le métabolisme.
En effet, alors que les cellules adipeuses blanches jouent essentiellement un rôle de stockage des graisses, les cellules adipeuses brunes ont la capacité unique d'utiliser l'énergie graisseuse pour en faire de la chaleur, permettant ainsi de brûler des calories stockées pour mieux combattre le froid. Pour cela, les cellules adipeuses brunes produisent des protéines mitochondriales impliquées dans la transformation d'énergie en chaleur. L'activation spécifique de ces protéines au sein du tissu adipeux blanc, permettrait ainsi son «brunissement » et l'élimination des calories excédentaires, ce qui en ferait un excellent traitement contre l'obésité et le diabète.