Comparaison n’est pas raison. Mais si une personne de 68 kilos avait une résistance au poids proportionnelle à celle d’un scarabée, elle pourrait résister à une force de 2 652 tonnes. « En effet, quel autre animal serait capable de résister à une force égale à 39 000 fois son poids corporel, soit l’équivalent d’une personne de 68 kg supportant l’écrasement d’environ 25 baleines bleues ? Cet insecte, appartenant à la très bien nommée espèce des Nosoderma diabolicum, est principalement présent sur la côte ouest de l’Amérique du Nord, et il s’est probablement adapté aux dangers qui le guettent, comme la morsure des prédateurs ou le poids des rochers sous lesquels il se faufile. En analysant cette capacité unique, le but du Dr Rivera et de ses chercheurs est de développer de nouveaux produits synthétiques ultra-résistants, pour la construction ou l’aéronautique par exemple » nous apprend Le Journal du Geek .
L’équipe du Docteur Rivera a ainsi publié ses recherches sur le sujet dans la revue Nature. Ils estiment que les raisons de telles prouesses de l’insecte reposent sur la composition de son exosquelette. Et ils soulignent notamment la présence de protéines dans ce dernier comme source de résistance. « De plus, cet exosquelette se caractérise par une structure unique, qui remplace d’anciennes ailes par une véritable coquille protectrice composée de différentes couches. Une architecture interne comparable à un système de poupées russes selon les chercheurs, c’est-à-dire une série de couches concentriques qui correspondent exactement aux formes qui les entourent. Résultat, toute pression exercée sur la structure est répartie dans tout le corps, plutôt que de se concentrer sur un seul point faible. Il n’existe cependant pas encore de matériaux « diaboliques » inspirés de ce scarabée vendus sur le marché. Ce mécanisme ingénieux est pour l’instant une exclusivité de la nature » conclue Le Journal du Geek.
L’équipe du Docteur Rivera a ainsi publié ses recherches sur le sujet dans la revue Nature. Ils estiment que les raisons de telles prouesses de l’insecte reposent sur la composition de son exosquelette. Et ils soulignent notamment la présence de protéines dans ce dernier comme source de résistance. « De plus, cet exosquelette se caractérise par une structure unique, qui remplace d’anciennes ailes par une véritable coquille protectrice composée de différentes couches. Une architecture interne comparable à un système de poupées russes selon les chercheurs, c’est-à-dire une série de couches concentriques qui correspondent exactement aux formes qui les entourent. Résultat, toute pression exercée sur la structure est répartie dans tout le corps, plutôt que de se concentrer sur un seul point faible. Il n’existe cependant pas encore de matériaux « diaboliques » inspirés de ce scarabée vendus sur le marché. Ce mécanisme ingénieux est pour l’instant une exclusivité de la nature » conclue Le Journal du Geek.