Les personnes septiques concernant le réchauffement climatique sont très actives sur les réseaux sociaux, et particulièrement sur Twitter. « Désormais, plus de 10 000 comptes actifs relaient ces fausses informations, à coups de milliers de tweets quotidiens. De quoi freiner la transmission des connaissances scientifiques tant sur l’ampleur de la crise climatique que sur l’urgence à agir pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Pour parvenir à ces résultats, quatre scientifiques de l’Institut des systèmes complexes Paris Ile-de-France (CNRS) ont passé au crible deux ans d’échanges sur Twitter, en 2021 et 2022. Leur étude fait partie du projet Climatoscope, qui a analysé, depuis 2016, plus de 400 millions de tweets à propos du changement climatique sur le réseau social à l’oiseau bleu » rapporte Le Monde, s’appuyant sur l’étude publiée lundi 13 février.
Si ce n’est pas une surprise, l’étude souligne quelques points intéressants. Et notamment le fait que ces personnes sont les plus engagées et actives sur Twitter concernant les sujets du climat. « Au total, selon les chercheurs, 26 % des comptes Twitter qui abordent les questions climatiques sont climatosceptiques en France, comme dans le monde (30 %). Un chiffre qui correspond à la proportion de climatosceptiques dans la population, minoritaire mais loin d’être négligeable » continue Le Monde.
En faisant aussi les rapprochements avec d’autres causes ou sujets d’intérêt, l’étude souligne que « la majorité (60 %) a relayé la propagande pro-Kremlin dans la guerre en Ukraine, beaucoup ont été antivaccin et ont participé aux grandes campagnes « antisystème » depuis deux ans, comme la crise sociale en Guadeloupe ou la polémique complotiste autour du variant Omicron. Ils sont en outre nombreux à être proches de l’extrême droite, qu’il s’agisse de Reconquête ! (le mouvement d’Eric Zemmour) ou de Florian Philippot et de François Asselineau. En revanche, cette communauté ne recoupe pas a priori les partis politiques traditionnels. Ce groupe abrite également 2,8 fois plus de faux comptes (pilotés par des humains ou des robots) que la communauté GIEC. Et il fait circuler 3,5 fois plus de messages identifiés comme « toxiques » (injurieux, de dénigrement, etc.) »
Si ce n’est pas une surprise, l’étude souligne quelques points intéressants. Et notamment le fait que ces personnes sont les plus engagées et actives sur Twitter concernant les sujets du climat. « Au total, selon les chercheurs, 26 % des comptes Twitter qui abordent les questions climatiques sont climatosceptiques en France, comme dans le monde (30 %). Un chiffre qui correspond à la proportion de climatosceptiques dans la population, minoritaire mais loin d’être négligeable » continue Le Monde.
En faisant aussi les rapprochements avec d’autres causes ou sujets d’intérêt, l’étude souligne que « la majorité (60 %) a relayé la propagande pro-Kremlin dans la guerre en Ukraine, beaucoup ont été antivaccin et ont participé aux grandes campagnes « antisystème » depuis deux ans, comme la crise sociale en Guadeloupe ou la polémique complotiste autour du variant Omicron. Ils sont en outre nombreux à être proches de l’extrême droite, qu’il s’agisse de Reconquête ! (le mouvement d’Eric Zemmour) ou de Florian Philippot et de François Asselineau. En revanche, cette communauté ne recoupe pas a priori les partis politiques traditionnels. Ce groupe abrite également 2,8 fois plus de faux comptes (pilotés par des humains ou des robots) que la communauté GIEC. Et il fait circuler 3,5 fois plus de messages identifiés comme « toxiques » (injurieux, de dénigrement, etc.) »