Le nouveau plan loup est en fait un plan visant à défendre les troupeaux. « Après plusieurs reports, le texte, voué à remplacer un précédent plan arrivant à expiration à la fin de l'année, doit être officiellement présenté par la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes aux membres du Groupe national Loup (GNL): représentants du monde agricole, élus, chasseurs, administrations et associations de protection de la nature. La réunion, qui se tiendra à huis clos, s'annonce tendue, tant ce dossier complexe est politiquement sensible. Plusieurs membres du GNL relevaient toutefois ce week-end que, certains arbitrages importants n'ayant pas encore été rendus, les annonces de lundi seraient plutôt des «orientations» que des décisions fermes », raconte Sud Ouest.
Grâce au précédent plan, l’espèce n’est plus en danger d’extinction. Ce sont désormais les troupeaux itinérants qui doivent être protégés. « Après avoir un temps disparu en France, le loup est réapparu au début des années 1990, et ses rangs ont progressivement grossi, au grand dam des éleveurs qui ont déploré plus de 12.000 bêtes attaquées en 2022. Le nombre de canis lupus arpentant le territoire a été revu en hausse début septembre à 1.104 individus (contre 906 auparavant), selon une estimation établie par l'Office Français de la Biodiversité (OFB) à partir d'indices (traces, hurlements, analyses génétiques, etc.). Ce chiffre signifie en outre que jusqu'à 209 loups peuvent être abattus en France cette année, soit le quota de 19% autorisé », poursuit le quotidien.
Une des évolutions probables consisterait à classer le loup en espèce protégée et non plus strictement protégé. Ce qui donnerait plus de latitude aux bergers pour abattre les animaux qui menacent leur cheptel. Tandis que d’autres mesures prévues notamment pour mieux indemniser les bergers victimes d’attaques. De leur côté les associations de défense des animaux affirment que la présentation de la situation est biaisée et que les loups restent une espèce fragile à protéger.
Grâce au précédent plan, l’espèce n’est plus en danger d’extinction. Ce sont désormais les troupeaux itinérants qui doivent être protégés. « Après avoir un temps disparu en France, le loup est réapparu au début des années 1990, et ses rangs ont progressivement grossi, au grand dam des éleveurs qui ont déploré plus de 12.000 bêtes attaquées en 2022. Le nombre de canis lupus arpentant le territoire a été revu en hausse début septembre à 1.104 individus (contre 906 auparavant), selon une estimation établie par l'Office Français de la Biodiversité (OFB) à partir d'indices (traces, hurlements, analyses génétiques, etc.). Ce chiffre signifie en outre que jusqu'à 209 loups peuvent être abattus en France cette année, soit le quota de 19% autorisé », poursuit le quotidien.
Une des évolutions probables consisterait à classer le loup en espèce protégée et non plus strictement protégé. Ce qui donnerait plus de latitude aux bergers pour abattre les animaux qui menacent leur cheptel. Tandis que d’autres mesures prévues notamment pour mieux indemniser les bergers victimes d’attaques. De leur côté les associations de défense des animaux affirment que la présentation de la situation est biaisée et que les loups restent une espèce fragile à protéger.