Un ancien président, répondant sous serment aux questions d’une commission parlementaire. La scène serait très forte. Mais malgré l’invitation des parlementaires, elle a peu de chance d’avoir lieu.
« La commission d'enquête parlementaire sur les évènements du 6 janvier 2021 a conclu ses travaux par un coup de théâtre en citant à comparaître Donald Trump. Au terme de sa dernière audition publique jeudi 13 octobre dans l'après-midi, les neuf membres de la commission ont voté à l'unanimité, publiquement et solennellement, pour que Trump soit appelé à témoigner » rapporte Le Figaro.
Cette invitation à venir répondre aux accusations qui le visent ont été justifiées par la représentante républicaine de la Commission, Liz Cheney : « Toutes les preuves présentées jusqu'à présent nous ont démontré que la cause principale du 6 janvier était un homme, Donald Trump: rien de tout cela ne serait arrivé sans lui.»
Jusqu’ici, la commission a entendu huit témoins tandis que son existence pourrait bien être remise en question dès 2023 si le mois prochain, à l’occasion des élections de mi-mandat, les Républicains regagnent la majorité à la Chambre des représentants.
Jusqu’ici, les huit témoignages ont fait figure d’accusations méticuleuses contre l’ancien président. Avec des témoins qui ont souligné que ce dernier savait qu’il n’y avait pas eu de triche dans les dépouillements de scrutins mais aussi qu’il avait prévu de dire le contraire avant même l’élection. « Les témoignages ont ensuite insisté sur le fait que Trump savait pertinemment qu'une partie de la foule rassemblée le 6 janvier à Washington avait des intentions violentes, et était, pour certains au moins, munis d'armes, parfois improvisées, et là pour en découdre. Plus accablant encore ont été des extraits des communications du Secret Service, les agents chargés de la sécurité présidentielle, qui s'inquiètent en ce début d'après-midi de l'intention du président de se rendre au Capitole avec les émeutiers. Dans un courriel du 26 décembre 2020, le service signalait déjà que des activistes du mouvement des Proud Boys prévoyaient d'affronter la police à Washington le 6 janvier. «Ça ressemble au calme avant la tempête», a écrit un agent dans un groupe sur un réseau social. » ajoute le Figaro.
Évidemment à charge, ces témoignages ont été dénoncés par Donald Trump et ses soutiens. Mais avec cette citation à comparaitre, l’ancien président aurait une occasion de se défendre sous serment. Ne pas la saisir est lourd de sens.
« La commission d'enquête parlementaire sur les évènements du 6 janvier 2021 a conclu ses travaux par un coup de théâtre en citant à comparaître Donald Trump. Au terme de sa dernière audition publique jeudi 13 octobre dans l'après-midi, les neuf membres de la commission ont voté à l'unanimité, publiquement et solennellement, pour que Trump soit appelé à témoigner » rapporte Le Figaro.
Cette invitation à venir répondre aux accusations qui le visent ont été justifiées par la représentante républicaine de la Commission, Liz Cheney : « Toutes les preuves présentées jusqu'à présent nous ont démontré que la cause principale du 6 janvier était un homme, Donald Trump: rien de tout cela ne serait arrivé sans lui.»
Jusqu’ici, la commission a entendu huit témoins tandis que son existence pourrait bien être remise en question dès 2023 si le mois prochain, à l’occasion des élections de mi-mandat, les Républicains regagnent la majorité à la Chambre des représentants.
Jusqu’ici, les huit témoignages ont fait figure d’accusations méticuleuses contre l’ancien président. Avec des témoins qui ont souligné que ce dernier savait qu’il n’y avait pas eu de triche dans les dépouillements de scrutins mais aussi qu’il avait prévu de dire le contraire avant même l’élection. « Les témoignages ont ensuite insisté sur le fait que Trump savait pertinemment qu'une partie de la foule rassemblée le 6 janvier à Washington avait des intentions violentes, et était, pour certains au moins, munis d'armes, parfois improvisées, et là pour en découdre. Plus accablant encore ont été des extraits des communications du Secret Service, les agents chargés de la sécurité présidentielle, qui s'inquiètent en ce début d'après-midi de l'intention du président de se rendre au Capitole avec les émeutiers. Dans un courriel du 26 décembre 2020, le service signalait déjà que des activistes du mouvement des Proud Boys prévoyaient d'affronter la police à Washington le 6 janvier. «Ça ressemble au calme avant la tempête», a écrit un agent dans un groupe sur un réseau social. » ajoute le Figaro.
Évidemment à charge, ces témoignages ont été dénoncés par Donald Trump et ses soutiens. Mais avec cette citation à comparaitre, l’ancien président aurait une occasion de se défendre sous serment. Ne pas la saisir est lourd de sens.