C’est une inversion totale du fonctionnement du don d’organes. Jusqu’ici il fallait manifester son désir de donner ses organes, maintenant après sa mort chaque Français est présumé consentant. Pour s’opposer au don de ses organes, il faudra désormais se manifester avant sa mort.
« Sujet encore tabou, le don d'organes est pourtant un acte généreux et citoyen qui permet aujourd'hui à 57 000 personnes de continuer à vivre normalement. Mais en 2015, alors que 21 000 patients étaient en attente d'un organe compatible, seules 5 800 ont pu être greffés » explique le journal La Dépêche . En fait, précise le journal, la nouveauté dans les faits n’est pas une révolution de la réglementation. La nouvelle pratique « correspond à un amendement de la loi Caillavet (1976) sur les dons d'organes, qui mentionnait déjà que toute personne est présumée consentante à moins de s'y être opposée de son vivant. »
En fait, jusqu’ici en cas d’absence d’inscription sur le registre des refus, la famille était sollicitée pour manifester le désir du défunt. Maintenant la famille devra écrire une lettre qui précise quand leur proche a affirmé ne pas vouloir donner ses organes après sa mort. « En effet, même si un récent sondage montre que 8 Français sur 10 se disent favorables au don d'organe, 32,5 % des familles consultées ont refusé de donner les organes de leur proche en 2015. Pourtant, cette même année, les organes de 1 824 personnes mortes ont permis de sauver des vies alors que seules 571 personnes ont choisi de réaliser un prélèvement de leur vivant » précise l’article.
Malgré cette évolution, les spécialistes estiment que les médecins – bien que dans leur droit de procéder sans l’autorisation de la famille – continueront à consulter les proches avant d’intervenir sur sa dépouille. L’objectif est en effet de faire évoluer les mentalités sur une pratique qui, par manque de développement, empêche de sauver des centaines de personnes chaque année.
« Sujet encore tabou, le don d'organes est pourtant un acte généreux et citoyen qui permet aujourd'hui à 57 000 personnes de continuer à vivre normalement. Mais en 2015, alors que 21 000 patients étaient en attente d'un organe compatible, seules 5 800 ont pu être greffés » explique le journal La Dépêche . En fait, précise le journal, la nouveauté dans les faits n’est pas une révolution de la réglementation. La nouvelle pratique « correspond à un amendement de la loi Caillavet (1976) sur les dons d'organes, qui mentionnait déjà que toute personne est présumée consentante à moins de s'y être opposée de son vivant. »
En fait, jusqu’ici en cas d’absence d’inscription sur le registre des refus, la famille était sollicitée pour manifester le désir du défunt. Maintenant la famille devra écrire une lettre qui précise quand leur proche a affirmé ne pas vouloir donner ses organes après sa mort. « En effet, même si un récent sondage montre que 8 Français sur 10 se disent favorables au don d'organe, 32,5 % des familles consultées ont refusé de donner les organes de leur proche en 2015. Pourtant, cette même année, les organes de 1 824 personnes mortes ont permis de sauver des vies alors que seules 571 personnes ont choisi de réaliser un prélèvement de leur vivant » précise l’article.
Malgré cette évolution, les spécialistes estiment que les médecins – bien que dans leur droit de procéder sans l’autorisation de la famille – continueront à consulter les proches avant d’intervenir sur sa dépouille. L’objectif est en effet de faire évoluer les mentalités sur une pratique qui, par manque de développement, empêche de sauver des centaines de personnes chaque année.