Les alertes orages arrivent en général juste avant que ces derniers ne se déclenchent. Et les raisons de ces délais très courts sont connus. Le Figaro publie un article complet pour expliquer justement les raisons pour lesquelles l’anticipation est particulièrement ardue : « Ils se forment lorsque l'atmosphère est instable et que «le contraste est important» entre «l'air chaud et humide» qui se trouve près du sol et «l'air froid en altitude», note Jean-Pierre Chaboureau, physicien au laboratoire d'Aerologie de l'Université de Toulouse et membre du CNRS. «L'orage se forme quand l'air chaud et humide s'élève jusqu'à une altitude où la condensation permet la formation d'un nuage», poursuit-il. La formation des orages va donc dépendre des températures, de la nature du sol, du type de végétation mais aussi du relief. Ce qui rend sa prévision d'autant plus complexe ».
Des radars permettent de savoir quelques minutes voire quelques heures en avance que les orages vont se déclencher. Pour des délais plus longs, ce sont des anticipations basées sur des prévisions numériques, et donc plus compliqué. « Un orage peut évoluer sur une courte durée, se déplacer très rapidement ou stationner dans une zone géographique limitée – ce qui explique par exemple qu'un orage puisse éclater au-dessus du bois de Boulogne et qu'il ne pleuve pas au bois de Vincennes. La localisation du phénomène est donc extrêmement délicate », commente Le Figaro.
Ces difficultés de prévision sont d’autant plus complexes que les orages sont des phénomènes très fluctuant et instables. Dans une masse orageuse, ils sont très localisés et surviennent de façon imprévisible. Raison pour laquelle, la plupart du temps, les organismes de prévision se contentent d’identifier des zones dans lesquelles la probabilité d’orage existe. Une approche plus propice aux erreurs puisqu’elle se base sur l’habituel alors que les experts notent des situations extrêmes de façon plus précoce et donc des difficultés plus importantes pour l’anticipation.
Lire en intégralité l’article du « Figaro »
Des radars permettent de savoir quelques minutes voire quelques heures en avance que les orages vont se déclencher. Pour des délais plus longs, ce sont des anticipations basées sur des prévisions numériques, et donc plus compliqué. « Un orage peut évoluer sur une courte durée, se déplacer très rapidement ou stationner dans une zone géographique limitée – ce qui explique par exemple qu'un orage puisse éclater au-dessus du bois de Boulogne et qu'il ne pleuve pas au bois de Vincennes. La localisation du phénomène est donc extrêmement délicate », commente Le Figaro.
Ces difficultés de prévision sont d’autant plus complexes que les orages sont des phénomènes très fluctuant et instables. Dans une masse orageuse, ils sont très localisés et surviennent de façon imprévisible. Raison pour laquelle, la plupart du temps, les organismes de prévision se contentent d’identifier des zones dans lesquelles la probabilité d’orage existe. Une approche plus propice aux erreurs puisqu’elle se base sur l’habituel alors que les experts notent des situations extrêmes de façon plus précoce et donc des difficultés plus importantes pour l’anticipation.
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