Hier c’était grève contre la réforme des retraites, aujourd’hui c’est mobilisation des agriculteurs. A chaque jour suffit sa peine. « Au moins 500 tracteurs et quelque 2000 agriculteurs convergent ce mercredi matin sur Paris, à l'occasion d'une manifestation contre l'interdiction des néonicotinoïdes dans l'agriculture betteravière, ont annoncé la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (Fnsea) et la préfecture de police de Paris dans des communiqués. De nombreux syndicats et associations d'agriculteurs, tels que l'Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT), l'Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) et l'Association des producteurs de maïs (AGPM), ont relayé l'appel à protester. Les convois, en provenance des autoroutes A13, A10, A6 et A4, sont arrivés dès 8h15 à la Porte de Versailles. Un peu avant 8h00, le cumul de bouchon était de 354 kilomètres en Île-de-France, un chiffre «exceptionnel pour cette heure-ci», selon le site Sytadin. Ils doivent rejoindre ensuite l'esplanade des Invalides, en passant par la rue de Vaugirard, le boulevard Pasteur, l'avenue de Suffren et l'avenue de la Motte-Picquet » rapporte Le Figaro.
Ni les ONG, ni les agriculteurs ne décampent de leurs positions concernant l’usage de ce produit chimique. Les premières estimant qu’il existe des alternatives moins nocives pour l’environnement. Les seconds alertant sur les effets dramatiques sur leurs productions. « Le gouvernement a décidé le 23 janvier de renoncer à autoriser les insecticides néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière, à la suite d'une décision de la Cour de justice de l'Union européenne rendant illégale toute dérogation. Ces substances, toxiques pour les abeilles et interdites depuis 2018, bénéficiaient en France d'une dérogation depuis deux ans, ce qui permettait de les appliquer préventivement sur les semences de betteraves sucrières - pour les prémunir de la jaunisse, maladie virale menaçant les rendements » appuie le quotidien français.
Ni les ONG, ni les agriculteurs ne décampent de leurs positions concernant l’usage de ce produit chimique. Les premières estimant qu’il existe des alternatives moins nocives pour l’environnement. Les seconds alertant sur les effets dramatiques sur leurs productions. « Le gouvernement a décidé le 23 janvier de renoncer à autoriser les insecticides néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière, à la suite d'une décision de la Cour de justice de l'Union européenne rendant illégale toute dérogation. Ces substances, toxiques pour les abeilles et interdites depuis 2018, bénéficiaient en France d'une dérogation depuis deux ans, ce qui permettait de les appliquer préventivement sur les semences de betteraves sucrières - pour les prémunir de la jaunisse, maladie virale menaçant les rendements » appuie le quotidien français.