Parler de la cause féminine sans parler d’excision est une aberration. Ce fléau planétaire continue à faire des centaines milliers de victimes chaque année. Des victimes qui pour la plupart seront mutilées à vie sans possibilité de recours à des chirurgies réparatrices. Une réalité révoltante que l’ONU vient de dénoncer.
« « Les mutilations génitales féminines sont une manifestation flagrante de l'inégalité entre les sexes qui est profondément ancrée dans les structures sociales, économiques et politiques. C'est également une violation des droits de l'homme et une forme extrême de violence à l'égard des filles », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro face à l’exclusion.
D’après les chiffres réunis par l’organisation internationale la tendance est bonne. Entre 2000 et 2018, le nombre de mutilations sexuelles de bébés ou jeunes filles a baissé de 25%. Mais les chiffres restent très importants. En 2020, l’ONU estime qu’il pourrait y avoir 4 millions de victimes.
« L'augmentation de la prévalence des mutilations génitales féminines (MGF) médicalisées assombrit les progrès réalisés au niveau mondial pour éliminer le soutien à cette pratique, alerte le Fonds des Nations Unie pour l'enfance (UNICEF) à l'occasion de la Journée. Environ une fille ou femme sur quatre ayant subi une mutilation génitale féminine (MGF), soit 52 millions de survivantes aux MGF dans le monde, ont été excisées par un personnel de santé, selon une nouvelle analyse de l'UNICEF. Cette proportion est deux fois plus élevée chez les adolescentes : 34 % des victimes de MGF âgées de 15 à 19 ans ont subi des mutilations médicalisées, contre 16 % des victimes âgées de 45 à 49 ans, ce qui indique une augmentation de la médicalisation de la pratique, selon l'analyse » rapporte le communiqué.
Et si les pays Africains ou orientaux – premiers concernés – ont largement légiférés contre l’excision, l’habitude culturelle reste encore bien intégrée. Et la complicité massive de professionnels de santé montrent qu’il y a encore beaucoup à faire.
« « Les mutilations génitales féminines sont une manifestation flagrante de l'inégalité entre les sexes qui est profondément ancrée dans les structures sociales, économiques et politiques. C'est également une violation des droits de l'homme et une forme extrême de violence à l'égard des filles », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro face à l’exclusion.
D’après les chiffres réunis par l’organisation internationale la tendance est bonne. Entre 2000 et 2018, le nombre de mutilations sexuelles de bébés ou jeunes filles a baissé de 25%. Mais les chiffres restent très importants. En 2020, l’ONU estime qu’il pourrait y avoir 4 millions de victimes.
« L'augmentation de la prévalence des mutilations génitales féminines (MGF) médicalisées assombrit les progrès réalisés au niveau mondial pour éliminer le soutien à cette pratique, alerte le Fonds des Nations Unie pour l'enfance (UNICEF) à l'occasion de la Journée. Environ une fille ou femme sur quatre ayant subi une mutilation génitale féminine (MGF), soit 52 millions de survivantes aux MGF dans le monde, ont été excisées par un personnel de santé, selon une nouvelle analyse de l'UNICEF. Cette proportion est deux fois plus élevée chez les adolescentes : 34 % des victimes de MGF âgées de 15 à 19 ans ont subi des mutilations médicalisées, contre 16 % des victimes âgées de 45 à 49 ans, ce qui indique une augmentation de la médicalisation de la pratique, selon l'analyse » rapporte le communiqué.
Et si les pays Africains ou orientaux – premiers concernés – ont largement légiférés contre l’excision, l’habitude culturelle reste encore bien intégrée. Et la complicité massive de professionnels de santé montrent qu’il y a encore beaucoup à faire.