Une étude publiée récemment par le cabinet Ethicity analyse l’évolution de la consommation des Français depuis 2004. Cette enquête, menée par Kantar Media auprès de 3 700 personnes, met en lumière différentes positions : près des deux tiers des sondés estiment que la crise incite à revoir une partie de notre modèle de consommation et 33 % jugent que nous devrions repartir de zéro pour construire un nouveau mode de vie et 6 % des personnes interrogées jugent que le modèle actuel ne doit pas changer.
L’opinion générale s’accorde ainsi à penser que les citoyens ont un rôle à jouer en matière de développement durable. Le consom’acteur, qui privilégie les produits respectueux de l’environnement, cède donc la place au consom’auteur, qui va plus loin encore en fabriquant ses propres produits, en exprimant ses convictions, etc. En 2014, 70 % des Français ont déclaré avoir faire plus de choses par eux-mêmes contre 35 % l’an dernier. 28 % se disent également prêts à fabriquer certains produits plutôt que de les acheter.
Mais cette remise en cause de la société de consommation s’expliquerait d’abord par la préoccupation des Français pour leur pouvoir d’achat, avant les enjeux écologiques. Selon Ethicity, 59 % des sondés pensent que l’environnement peut avoir des conséquences sur la santé et 36 % choisissent leurs aliments pour rester en bonne santé. Mais pour Pascale Hébel, directrice du département Consommation du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), si la santé était un réel sujet d’inquiétude entre 2000 et 2007, la crise est venue reléguer la question.
Pour Gilles Degroote, directeur-conseil au sein de Greenflex et en charge de l’étude, ces évolutions représentent une opportunité pour les fabricants : « les entreprises ont l’opportunité de se réinventer, de produire autrement et de proposer de nouveaux services. Mais l’innovation ne doit pas pousser à la création de nouveaux besoins qui ne répondrait pas aux motivations essentielles et authentiques des consommateurs. »
L’opinion générale s’accorde ainsi à penser que les citoyens ont un rôle à jouer en matière de développement durable. Le consom’acteur, qui privilégie les produits respectueux de l’environnement, cède donc la place au consom’auteur, qui va plus loin encore en fabriquant ses propres produits, en exprimant ses convictions, etc. En 2014, 70 % des Français ont déclaré avoir faire plus de choses par eux-mêmes contre 35 % l’an dernier. 28 % se disent également prêts à fabriquer certains produits plutôt que de les acheter.
Mais cette remise en cause de la société de consommation s’expliquerait d’abord par la préoccupation des Français pour leur pouvoir d’achat, avant les enjeux écologiques. Selon Ethicity, 59 % des sondés pensent que l’environnement peut avoir des conséquences sur la santé et 36 % choisissent leurs aliments pour rester en bonne santé. Mais pour Pascale Hébel, directrice du département Consommation du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), si la santé était un réel sujet d’inquiétude entre 2000 et 2007, la crise est venue reléguer la question.
Pour Gilles Degroote, directeur-conseil au sein de Greenflex et en charge de l’étude, ces évolutions représentent une opportunité pour les fabricants : « les entreprises ont l’opportunité de se réinventer, de produire autrement et de proposer de nouveaux services. Mais l’innovation ne doit pas pousser à la création de nouveaux besoins qui ne répondrait pas aux motivations essentielles et authentiques des consommateurs. »