Etant en pleine période de dispersion automnale, il est probable que cette première observation depuis sa disparition au siècle dernier relève d'une présence fortuite, cette espèce ayant une importante capacité de déplacement, notamment en phase de recherche de territoire.
L'automne correspond en effet à une étape importante du cycle biologique de l'espèce appelée dispersion. A cette saison, les jeunes nés au printemps prennent pleinement leur place au sein du groupe contraignant d'autres individus à quitter la meute pour chercher un nouveau territoire où s'établir. Ces individus en phase de colonisation peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres avant de se fixer, et ceci en quelques jours (distances de dispersion pouvant atteindre 800 km depuis le lieu de naissance).
Le système de colonisation par « bonds » est caractéristique du loup. Le nouveau territoire d'installation peut être séparé de la meute d'origine de plusieurs dizaines voire centaines de kilomètres, laissant des espaces interstitiels qui peuvent être colonisés par la suite. Ceci explique notamment certaines observations isolées, loin des zones de présence permanente connues, comme dans la Somme. Ces individus en phase de dispersion peuvent séjourner plusieurs mois dans un secteur avant de le quitter ou s'y installer durablement. La rapidité de déplacement d'un point à un autre fait que l'espèce peut facilement passer inaperçue le long de son trajet de dispersion, notamment si la présence de troupeaux domestiques est faible car, dans ce cas, peu d'interaction avec l'homme sont générées et donc non détectées.
Aujourd'hui, suite à l'observation avérée d'un loup sur le territoire de la Somme en octobre, les services compétents sont désormais sensibilisés pour assurer une veille sur le terrain permettant de détecter tout nouvel indice de présence.
L'automne correspond en effet à une étape importante du cycle biologique de l'espèce appelée dispersion. A cette saison, les jeunes nés au printemps prennent pleinement leur place au sein du groupe contraignant d'autres individus à quitter la meute pour chercher un nouveau territoire où s'établir. Ces individus en phase de colonisation peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres avant de se fixer, et ceci en quelques jours (distances de dispersion pouvant atteindre 800 km depuis le lieu de naissance).
Le système de colonisation par « bonds » est caractéristique du loup. Le nouveau territoire d'installation peut être séparé de la meute d'origine de plusieurs dizaines voire centaines de kilomètres, laissant des espaces interstitiels qui peuvent être colonisés par la suite. Ceci explique notamment certaines observations isolées, loin des zones de présence permanente connues, comme dans la Somme. Ces individus en phase de dispersion peuvent séjourner plusieurs mois dans un secteur avant de le quitter ou s'y installer durablement. La rapidité de déplacement d'un point à un autre fait que l'espèce peut facilement passer inaperçue le long de son trajet de dispersion, notamment si la présence de troupeaux domestiques est faible car, dans ce cas, peu d'interaction avec l'homme sont générées et donc non détectées.
Aujourd'hui, suite à l'observation avérée d'un loup sur le territoire de la Somme en octobre, les services compétents sont désormais sensibilisés pour assurer une veille sur le terrain permettant de détecter tout nouvel indice de présence.