La chute du précédent pouvoir n’a pas fait disparaitre les inquiétudes concernant les droits de l’Homme au Sri Lanka. « es règlements d'exception mis en oeuvre au nom de la sécurité publique ne doivent pas servir de prétexte à de nouvelles violations des droits humains. Amnesty International craint fort que ces réglementations ne servent de tremplin à une nouvelle répression des libertés fondamentales de la population, notamment la liberté d'expression, de réunion pacifique, le droit à la sécurité personnelle, la liberté et le droit en vertu duquel nul ne peut être arbitrairement détenu » a déclaré Amnesy International.
L’ONG s’inquiète des pouvoirs octroyés aux forces de sécurité et des arrestations annoncées. « Les règlements d'exception confèrent en effet des pouvoirs étendus à la police et aux forces armées, qui peuvent procéder à des perquisitions et à des arrestations de « suspects » sans respecter les garanties d'une procédure régulière. Il prévoit de lourdes peines, dont la réclusion à perpétuité, pour des infractions pénales ordinaires telles que les « dégradations ». Les détenus peuvent être maintenus en garde à vue jusqu'à 72 heures sans être présentés à un magistrat ni pouvoir consulter un avocat. Cette période de détention prolongée, sans contrôle judiciaire en temps utile ni possibilité de contester leur détention, accroît le risque que les détenus soient soumis à la torture ou à d'autres mauvais traitements » s’inquiète l’ONG.
Pour l’heure, ces déclarations sont une alerte sur la situation et non le fruit d’un rapport ou d’enquêtes sur des faits précis. Mais la mise en garde est direct « Alors que le nouveau président arrive au pouvoir, il doit veiller à ce que la population du Sri Lanka puisse exercer son droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique, notamment pour exprimer des divergences et exiger le respect de ses droits (…) De tels règlements d'exception ont un effet paralysant sur la société. Il est temps que les autorités sri-lankaises se tiennent aux côtés de leur population et évitent de répéter les erreurs du passé » exhorte le responsable régional de l’ONG.
L’ONG s’inquiète des pouvoirs octroyés aux forces de sécurité et des arrestations annoncées. « Les règlements d'exception confèrent en effet des pouvoirs étendus à la police et aux forces armées, qui peuvent procéder à des perquisitions et à des arrestations de « suspects » sans respecter les garanties d'une procédure régulière. Il prévoit de lourdes peines, dont la réclusion à perpétuité, pour des infractions pénales ordinaires telles que les « dégradations ». Les détenus peuvent être maintenus en garde à vue jusqu'à 72 heures sans être présentés à un magistrat ni pouvoir consulter un avocat. Cette période de détention prolongée, sans contrôle judiciaire en temps utile ni possibilité de contester leur détention, accroît le risque que les détenus soient soumis à la torture ou à d'autres mauvais traitements » s’inquiète l’ONG.
Pour l’heure, ces déclarations sont une alerte sur la situation et non le fruit d’un rapport ou d’enquêtes sur des faits précis. Mais la mise en garde est direct « Alors que le nouveau président arrive au pouvoir, il doit veiller à ce que la population du Sri Lanka puisse exercer son droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique, notamment pour exprimer des divergences et exiger le respect de ses droits (…) De tels règlements d'exception ont un effet paralysant sur la société. Il est temps que les autorités sri-lankaises se tiennent aux côtés de leur population et évitent de répéter les erreurs du passé » exhorte le responsable régional de l’ONG.