L’augmentation sera le bilan de 2019. Et c’est ce qui sera retenu, plus que les discussions et mesures du Grenelle organisé en fin d’année par le gouvernement. Le ministère de l’Intérieur vient en effet d’annoncer que l’an passé, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint, soit 25 de plus que l’an dernier. Des chiffres suffisamment parlant pour ne pas tomber dans le piège de faire des pourcentages avec des valeurs trop faibles pour que ce soit significatifs. « Si les femmes sont les « principales victimes des violences commises par leur conjoint ou anciens conjoints », note l’étude, elle recense aussi 27 victimes masculines, portant à 173, au total, le nombre de morts au sein des couples en 2019. Cela équivaut à un décès tous les deux jours. Chaque année depuis 2006, la délégation aux victimes, une structure commune à la police nationale et à la gendarmerie, dresse un bilan des faits de violences entre « partenaires » – qu’il s’agisse de conjoints, ex-conjoints ou de relations non officielles – à partir des données fournies par les services d’enquête. Pour l’année 2019, le nombre de féminicides avancé par le ministère de l’intérieur est proche de celui établi par les associations féministes. Le collectif Féminicides par compagnon ou ex a recensé 152 cas sur cette même année » rapporte Le Monde.
Alors que les mesures prises en fin d’année dernière ne peuvent encore être évaluées, on s’interroge sur le traitement médiatique de ces drames. Car les esprits semblent se focaliser sur l’aspect statistique du problème, les zones géographiques ou les fluctuations d’année après année, au lieu d’intégrer que pour des cas par dizaines, l’approche préventive est pénale ne peut pas dépendre des fluctuations. Car sur une échelle de 150, chaque cas compte et change les chiffres. Que ferait-on si une année, le rapport du ministère de l’Intérieur parle d’une baisse de 33% ? En tout état de cause, on ne dira jamais que le problème est réglé. A-t-on fait disparaitre les homicides ? Faire des statistiques, c’est faire un bilan, pas de la politique.
Alors que les mesures prises en fin d’année dernière ne peuvent encore être évaluées, on s’interroge sur le traitement médiatique de ces drames. Car les esprits semblent se focaliser sur l’aspect statistique du problème, les zones géographiques ou les fluctuations d’année après année, au lieu d’intégrer que pour des cas par dizaines, l’approche préventive est pénale ne peut pas dépendre des fluctuations. Car sur une échelle de 150, chaque cas compte et change les chiffres. Que ferait-on si une année, le rapport du ministère de l’Intérieur parle d’une baisse de 33% ? En tout état de cause, on ne dira jamais que le problème est réglé. A-t-on fait disparaitre les homicides ? Faire des statistiques, c’est faire un bilan, pas de la politique.