La peur de la deuxième vague est telle que les débats tournent en rond ces dernières semaines. Et se poursuivront certainement durant les prochaines. Depuis le début de la crise du Covid-19, aucun pays n’est parvenu à empêcher la réémergence de nouveaux cas quelques semaines après le plus fort de l’épidémie. Et alors qu’il est urgent de réfléchir à des moyens de vivre sereinement avec ce nouveau facteur qu’est le Covid-19, nous nous apprêtons à répéter toujours les mêmes erreurs. Parmi celles-ci, cette fâcheuse tendance à considérer que face à une question sanitaire tout est question de science et que la politique n’a d’autre vocation que d’être tenu responsable d’une situation.
En témoigne la question des masques en cette période qui suit l’état d’urgence sanitaire. Faut-il obliger à porter le masque ? Faut-il interdire des événements ? Certaines données scientifiques sont admises par tous. Le Covid-19 peut tuer. Il n’est pas traitable comme d’autres maladies du même type. Il se transmet dans les lieux clos. Il n’est pas près d’arrêter de circuler. De ces quelques éléments tangibles, des interprétations variées éclosent.
De nombreuses voix s’élèvent ainsi contre les rassemblements publics, contre la perte des gestes barrières ou la disparition progressive des masques dans les lieux publics. « Vers une obligation du port du masque dans les lieux clos ? Le Premier ministre Jean Castex a indiqué dimanche que "la question de développer le port du masque est à l'étude", notamment pour les lieux clos, afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus. Interrogé par la presse en Guyane où il fait une visite express, le chef du gouvernement a ainsi déclaré que "le port du masque est l'une des manières de prévenir la propagation de l'épidémie" » rapporte L’Express qui voit dans ces déclarations une information.
Alors que les 15 000 à 25 000 morts de la canicule de 2003 laissent encore des traces dans les campagnes infantilisantes d’été qui appellent à boire et se couvrir, il y a fort à parier que le Covid-19 ouvre la voie à des années de politique sanitaire frileuse et paralysée par la peur d’être pris à défaut.
En témoigne la question des masques en cette période qui suit l’état d’urgence sanitaire. Faut-il obliger à porter le masque ? Faut-il interdire des événements ? Certaines données scientifiques sont admises par tous. Le Covid-19 peut tuer. Il n’est pas traitable comme d’autres maladies du même type. Il se transmet dans les lieux clos. Il n’est pas près d’arrêter de circuler. De ces quelques éléments tangibles, des interprétations variées éclosent.
De nombreuses voix s’élèvent ainsi contre les rassemblements publics, contre la perte des gestes barrières ou la disparition progressive des masques dans les lieux publics. « Vers une obligation du port du masque dans les lieux clos ? Le Premier ministre Jean Castex a indiqué dimanche que "la question de développer le port du masque est à l'étude", notamment pour les lieux clos, afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus. Interrogé par la presse en Guyane où il fait une visite express, le chef du gouvernement a ainsi déclaré que "le port du masque est l'une des manières de prévenir la propagation de l'épidémie" » rapporte L’Express qui voit dans ces déclarations une information.
Alors que les 15 000 à 25 000 morts de la canicule de 2003 laissent encore des traces dans les campagnes infantilisantes d’été qui appellent à boire et se couvrir, il y a fort à parier que le Covid-19 ouvre la voie à des années de politique sanitaire frileuse et paralysée par la peur d’être pris à défaut.