Il y a un an, l’hydrolienne du village de Louboussa, sur l’île de M’bamou en RDC démarrait. Depuis, elle a changé la vie d’environ 3 000 personnes qui vivent sur cette île. « Sa spécificité technique : elle est alimentée en électricité par une hydrolienne flottante, qui transforme l'énergie du fleuve Congo en électricité. Portée par l'association Pot@maï, l'ONG congolaise Aide à l'enfance et la société L'Aquaphile, cette solution propose une approche innovante de l'électrification hors réseau, via la mise en oeuvre de l'USE. Les services proposés grâce à l'électrification ont été définis par les habitants du village, et un programme de formation accompagne le développement de nouvelles activités rendu possible par l'arrivée de l'électricité. Cette démarche est soutenue par le FFEM dans le cadre de la Facilité d'Innovation pour le Secteur Privé (FISP) », explique par communiqué le Fonds Français pour l’environnement mondial (FFEM).
Et le bilan est plus que positif pour cette infrastructure à visée sociale : « Depuis un an, cette installation gérée par l'association congolaise Aide à l'Enfance assure un accès continu à l'eau potable et à l'électricité, rendant possible pour les riverains le maintien de la chaîne du froid, la recharge de lampes et téléphones, les transformations agroalimentaires, l'utilisation d'équipements pour l'artisanat. Les besoins et services rendus maintenant possibles grâce à l'électrification de l'USE sont identifiés en concertation avec les utilisateurs et les utilisatrices: on y moud les farines, les oeufs sont couvés, on fabrique entre autres du pain, des fruits séchés, des jus et confitures. Une vingtaine de personnes sont en formation - aviculture, couture, transformation agroalimentaire -, 7 personnes y sont employées à plein temps. Des formations en coiffure, maraîchage et pisciculture sont prévues dès octobre 2022. »
La durée de vie annoncée de l’infrastructure est d’au moins 20 ans avec des possibilité technique de la prolonger.