La dernière campagne Yves Saint Laurent ne passe vraiment pas. Sur les réseaux sociaux, c’est un déferlement de commentaires outrés qui s’est abattu sur la marque de luxe qui appartient au groupe Kering. Par ailleurs, nous apprend l’agence de presse Reuters, une cinquantaine de plaintes auraient été déposées auprès de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP).
Il faut dire qu’une fois de plus, la mode montre qu’elle refuse de faire attention à une scénographie honteuse dans sa manière de présenter les femmes. Alors que les mensurations des mannequins n’ont pas évolué et continuent à mettre sur un piédestal des femmes anorexiques, YSL déploie sans complexe des affiches où les égéries sont présentées comme des objets. « Deux affiches sont visées en particulier, l'une montrant une femme pliée en avant, perchée sur des talons à roulettes et la tête posée sur un tabouret, l'autre une femme en bas résille, jambes écartées face à l'objectif du photographe » rapportent Les Echos.
Face à ce tollé, l’instance professionnelle de régulation a contacté Kering pour leur demander de retirer ces affiches, estimant que les principes de respect de la personne les plus élémentaires n’ont pas été respectés.
Ni Yves Saint Laurent, ni Kering n’ont commenté cette polémique qui a pris une vraie ampleur avec les réseaux sociaux. « Ce n’est pas la première fois qu’Yves Saint Laurent est épinglé pour ses publicités. En juin 2015, un visuel publié dans le magazine Elle UK a été interdit par l’autorité de régulation de la publicité du Royaume-Uni, qui a jugé que le mannequin qui y apparaissait était « maladivement maigre » » rappelle de son côté le quotidien gratuit 20 Minutes . Les créateurs de mode ont beau être très régulièrement épinglés pour leur rôle actif dans la création du mythe de la femme belle et anorexique, il semble qu’à part quelques initiatives marginales, rien ne suffit pour faire évoluer les mentalités de ce monde clôt.
Il faut dire qu’une fois de plus, la mode montre qu’elle refuse de faire attention à une scénographie honteuse dans sa manière de présenter les femmes. Alors que les mensurations des mannequins n’ont pas évolué et continuent à mettre sur un piédestal des femmes anorexiques, YSL déploie sans complexe des affiches où les égéries sont présentées comme des objets. « Deux affiches sont visées en particulier, l'une montrant une femme pliée en avant, perchée sur des talons à roulettes et la tête posée sur un tabouret, l'autre une femme en bas résille, jambes écartées face à l'objectif du photographe » rapportent Les Echos.
Face à ce tollé, l’instance professionnelle de régulation a contacté Kering pour leur demander de retirer ces affiches, estimant que les principes de respect de la personne les plus élémentaires n’ont pas été respectés.
Ni Yves Saint Laurent, ni Kering n’ont commenté cette polémique qui a pris une vraie ampleur avec les réseaux sociaux. « Ce n’est pas la première fois qu’Yves Saint Laurent est épinglé pour ses publicités. En juin 2015, un visuel publié dans le magazine Elle UK a été interdit par l’autorité de régulation de la publicité du Royaume-Uni, qui a jugé que le mannequin qui y apparaissait était « maladivement maigre » » rappelle de son côté le quotidien gratuit 20 Minutes . Les créateurs de mode ont beau être très régulièrement épinglés pour leur rôle actif dans la création du mythe de la femme belle et anorexique, il semble qu’à part quelques initiatives marginales, rien ne suffit pour faire évoluer les mentalités de ce monde clôt.