La faute journalistique est énorme, mais l’enquête vise les usurpateurs. « Vendredi 31 mars, trois hommes et une femme encagoulés apparaissaient sur le plateau de l'émission Touche pas à mon poste en se faisant passer pour des policiers de la brigade de répression de l'action violente motorisée (Brav-M). Constatant que ces personnes n'étaient aucunement des policiers, la préfecture de police a émis un signalement à la justice au parquet de Paris, qui s'est dessaisi au profit de celui de Nanterre (Hauts-de-Seine). Celui-ci a ouvert mercredi 5 avril une enquête préliminaire, confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) », rapporte Le Point.
Alors que la confiance dans les médias est au plus bas, l’équipe de l’émission n’a semble-t-il pas exigé de preuves ou garanties suffisantes avant de présenter ses interlocuteurs comme faisant partie de l’unité de policiers à moto très contestée ces dernières semaines. Un épisode de plus qui jette le discrédit sur une émission qui ne renonce pas à traiter les sujets les plus sérieux de l’actualité.
« Sollicité par l'AFP, le groupe Canal+ n'a pas souhaité faire de commentaire. Invité de l'émission de Cyril Hanouna sur C8 lundi, Laurent Nuñez avait indiqué avoir saisi la justice après la séquence, et qu'une « enquête administrative » était menée par l'IGPN, la police des polices. Selon le préfet de police, la présence de ces quatre personnes « jette le discrédit » sur cette unité. Dès vendredi soir, il avait assuré que « les premiers éléments en possession » de ses services laissaient « penser que ces personnes n'appartiennent pas à la Brav-M ». « Quand un fonctionnaire qui a été révoqué parle au nom de la Brav-M, pour moi, c'est un problème », avait ajouté le préfet Nuñez, dénonçant également le « non-respect du devoir de réserve » des autres fonctionnaires » explique l’agence de presse, dont les informations confirment qu’aucun des encagoulés n’est ce qu’il prétendait être.
Alors que la confiance dans les médias est au plus bas, l’équipe de l’émission n’a semble-t-il pas exigé de preuves ou garanties suffisantes avant de présenter ses interlocuteurs comme faisant partie de l’unité de policiers à moto très contestée ces dernières semaines. Un épisode de plus qui jette le discrédit sur une émission qui ne renonce pas à traiter les sujets les plus sérieux de l’actualité.
« Sollicité par l'AFP, le groupe Canal+ n'a pas souhaité faire de commentaire. Invité de l'émission de Cyril Hanouna sur C8 lundi, Laurent Nuñez avait indiqué avoir saisi la justice après la séquence, et qu'une « enquête administrative » était menée par l'IGPN, la police des polices. Selon le préfet de police, la présence de ces quatre personnes « jette le discrédit » sur cette unité. Dès vendredi soir, il avait assuré que « les premiers éléments en possession » de ses services laissaient « penser que ces personnes n'appartiennent pas à la Brav-M ». « Quand un fonctionnaire qui a été révoqué parle au nom de la Brav-M, pour moi, c'est un problème », avait ajouté le préfet Nuñez, dénonçant également le « non-respect du devoir de réserve » des autres fonctionnaires » explique l’agence de presse, dont les informations confirment qu’aucun des encagoulés n’est ce qu’il prétendait être.