Les Français font plus attention à leur porte-monnaie
Selon l’étude annuelle du Boston Consulting Group (BCG), publiée le 22 octobre 2024, les Français ont réduit de 38 % leurs achats de vêtements, contre une baisse moyenne de 20 % par rapport à leurs homologues européens. Cette tendance se confirme également pour les produits de snacking : -30 %, contre -15 % pour les Allemands et les Anglais. La principale raison de ces restrictions budgétaires provient, sans grande surprise, des effets de l’inflation et des inquiétudes qui persistent à son encontre.
Autrement dit, les Français privilégient les dépenses essentielles et optent pour des alternatives moins coûteuses. Alcools, biens de luxe, aucun produit n’échappe vraiment à cette tendance de restrictions. Néanmoins, comme le souligne l’étude, si une majorité de consommateurs a freiné ses dépenses, une autre partie, au contraire, a augmenté ses achats en s’orientant vers des marques plus premium.
Autrement dit, les Français privilégient les dépenses essentielles et optent pour des alternatives moins coûteuses. Alcools, biens de luxe, aucun produit n’échappe vraiment à cette tendance de restrictions. Néanmoins, comme le souligne l’étude, si une majorité de consommateurs a freiné ses dépenses, une autre partie, au contraire, a augmenté ses achats en s’orientant vers des marques plus premium.
Le prix avant tout
Les Français se montrent attachés à des pratiques durables, mais rares sont ceux qui sont prêts à payer plus pour des produits écologiques. L’étude de BCG révèle en effet que seulement 1 consommateur sur 10 Français (11 %) se dit prêt à accepter de payer plus cher ce type de produit, tandis que cela concerne en moyenne 2 Européens sur 10 (19 %).
Et si les pratiques écologiques gagnent du terrain, l’étude indique que 3 Français sur 10 déclarent acheter moins de vêtements pour réduire leur empreinte carbone, mais le passage à l’acte reste limité dès lors que le prix devient un critère. Si l’on regarde plus attentivement les résultats de l’étude de BCG, celle-ci précise que les produits écologiques les plus prisés sont généralement des articles d’entretien ménager sans produits chimiques (20 %) et les soins personnels naturels (22 %).
Et si les pratiques écologiques gagnent du terrain, l’étude indique que 3 Français sur 10 déclarent acheter moins de vêtements pour réduire leur empreinte carbone, mais le passage à l’acte reste limité dès lors que le prix devient un critère. Si l’on regarde plus attentivement les résultats de l’étude de BCG, celle-ci précise que les produits écologiques les plus prisés sont généralement des articles d’entretien ménager sans produits chimiques (20 %) et les soins personnels naturels (22 %).