Plutôt que de faire analyser en laboratoire son taux de cholestérol, des chercheurs chinois ont mis au point une technologie révolutionnaire. Les recherches ont été menées aju sein de l’Académie des sciences de Chine et de l’Université des sciences et technologies. L’information a été repérée par Futura Science : « Il suffit d'appliquer un réactif fluorescent sur la paume de la main, puis de la placer sur un détecteur, qui va analyser le spectre lumineux de la peau, c'est-à-dire la façon dont elle absorbe et diffuse la lumière. Selon la quantité du réactif, qui se lie spécifiquement au cholestérol cutané, le système va ainsi pouvoir déterminer le taux de cholestérol du patient. « Ce système non invasif pourrait être utilisé pour la surveillance à long terme des taux de lipides dans les maladies cardiovasculaires, notamment pour la gestion des médicaments », avance le communiqué de l’Académie des sciences chinoise ».
Évaluer facilement au quotidien, voire plusieurs fois par jour, le taux de cholestérol est un enjeu de santé publique. Car en connaissant mieux la situation d’une personne on peut plus facilement prévenir les risques de maladies cardiovasculaires. Et alors que pour l’heure on se contente d’analyser des échantillons de sang en laboratoire, pouvoir utiliser une autre technique changerait la donne. « Une étude portant sur 121 patients atteints de maladie coronarienne a confirmé la corrélation étroite entre la réduction du cholestérol cutané et celle du taux sanguin de LDL-C (« mauvais cholestérol ») et d'Apo-B (un récepteur qui favorise la capture du cholestérol dans les cellules), généralement considérés comme principaux indicateurs pour mesurer le risque de maladies cardiovasculaires. De plus, « le cholestérol cutané fluctue moins et moins vite que le LDL-C et pourrait donc constituer un indicateur plus fiable », assure Yikun Wang, qui a dirigé l'équipe » cponclue Futura Sciences. Une découverte à suivre de près donc.
Évaluer facilement au quotidien, voire plusieurs fois par jour, le taux de cholestérol est un enjeu de santé publique. Car en connaissant mieux la situation d’une personne on peut plus facilement prévenir les risques de maladies cardiovasculaires. Et alors que pour l’heure on se contente d’analyser des échantillons de sang en laboratoire, pouvoir utiliser une autre technique changerait la donne. « Une étude portant sur 121 patients atteints de maladie coronarienne a confirmé la corrélation étroite entre la réduction du cholestérol cutané et celle du taux sanguin de LDL-C (« mauvais cholestérol ») et d'Apo-B (un récepteur qui favorise la capture du cholestérol dans les cellules), généralement considérés comme principaux indicateurs pour mesurer le risque de maladies cardiovasculaires. De plus, « le cholestérol cutané fluctue moins et moins vite que le LDL-C et pourrait donc constituer un indicateur plus fiable », assure Yikun Wang, qui a dirigé l'équipe » cponclue Futura Sciences. Une découverte à suivre de près donc.