De la prison ferme et du sursis. Le substitut du procureur a requis une peine de dix-huit mois d’emprisonnement dont la moitié de ferme pour avoir mis le feu à une chien. La réquisition devant le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône a été très suivie notamment par l’agitation médiatique suscitée par les défenseurs des droits de l’homme. « Dix-huit mois d’emprisonnement dont la moitié avec sursis ont été requis lundi contre une éleveuse de chiens qui comparaissait devant le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône pour avoir aspergé d’essence et brûlé le berger allemand de son compagnon. Une mise à l’épreuve avec obligation de soins a également été requise lors de ce procès pour "cruauté et acte de barbarie envers un animal" qui a mobilisé les défenseurs des animaux. La substitut du procureur a expliqué demander "une peine mixte, pour prévenir l’avenir, avec un emprisonnement ferme" car "il y a bien eu acte de cruauté et la prévenue a reconnu les faits" » raconte Sud Ouest.
La défense de l’éleveuse n’a pas convaincu le parquet en mettant en avant des troubles psychologiques chez l’accusée avec notamment une tentative de suicide l’an dernier. « Elle a expliqué avoir développé une phobie envers ce chien qui se montrait "toujours agressif avec elle. Je voulais qu’il parte". Elle a ajouté s’être fait mordre plusieurs fois, ce que conteste son ex-conjoint »"C’est un acte atroce, horrible qui n’est pas contesté par ma cliente", a déclaré son avocate Me Anne-Charlotte Charrier mais il faut prendre en compte la personnalité fragilisée de ma cliente". Cette dernière a fait une tentative de suicide l’an dernier et est suivie par un psychologue. Elle a par ailleurs reçu des menaces de mort après la mort du berger allemand » rapporte le quotidien local.
La défense de l’éleveuse n’a pas convaincu le parquet en mettant en avant des troubles psychologiques chez l’accusée avec notamment une tentative de suicide l’an dernier. « Elle a expliqué avoir développé une phobie envers ce chien qui se montrait "toujours agressif avec elle. Je voulais qu’il parte". Elle a ajouté s’être fait mordre plusieurs fois, ce que conteste son ex-conjoint »"C’est un acte atroce, horrible qui n’est pas contesté par ma cliente", a déclaré son avocate Me Anne-Charlotte Charrier mais il faut prendre en compte la personnalité fragilisée de ma cliente". Cette dernière a fait une tentative de suicide l’an dernier et est suivie par un psychologue. Elle a par ailleurs reçu des menaces de mort après la mort du berger allemand » rapporte le quotidien local.