« On s’aperçoit finalement que la vie en solo résulte parfois d’un choix », voilà comment est introduit un article de chercheurs publié par le site The Conversation . Avec pour présupposé une remarque qui n’a rien d’académique « pendant longtemps on a pointé les célibataires du doigt, de la vielle fille au célibataire endurci », cet article nous en apprend plus sur les limites des travaux universitaires qui veulent faire parler d’eux.
C’est le principal biais des études d’opinion : la sincérité de ceux qui s’expriment. Et dans les sciences sociales, les travaux qui se basent sur un panel de personnes interrogés ne dérogent pas à ce principe. Cela ne veut pas pour autant dire que les résultats des recherches ne sont pas intéressants, mais qu’ils ne sont rien d’autre qu’une compilation et analyse de témoignages et impressions. Si cette observation est généralement vraie, elle l’est encore plus concernant les aspects de notre vie affective. Car dresser des statistiques sur la satisfaction à être célibataire ou non alors que l’on sait d’expérience que d’un jour à l’autre on ne répondrait pas pareil à cette question. Seul le soir de Noël ? Plus difficile à apprécier qu’en période de travail intensif.
Pour assoir l’idée selon laquelle le couple est le résultat d’un pression sociale, l’article prend des statistiques « Dans l’enquête Epic, menée par l’Ined et l’Insee en France métropolitaine en 2013-2014, une personne sur cinq âgée de 26 à 65 ans déclarait ne pas être en couple (21 %) et une personne sur deux avait connu au moins un épisode de vie hors couple (d’un an ou plus) depuis sa première relation amoureuse importante. Fréquent, ce célibat concerne tout autant les hommes que les femmes (21 %). Néanmoins, la vie à deux est très majoritaire entre 26 et 65 ans et elle reste le modèle socialement valorisé. Les expériences rapportées par les célibataires ré-interviewés suite à l’enquête Epic en témoignent et convergent : quels que soient leur milieu social, leur sexe ou leur âge, leur histoire conjugale ou leurs aspirations, tous sont ou ont été incités par leur entourage à faire ou à refaire couple. » Puis va jusqu’à reprendre la citation de deux célibataires pour l’illustrer. Avant de multiplier les présentations de statistiques présentées comme des réalités.
Lire ici en intégralité l’article publié par The Conversation
C’est le principal biais des études d’opinion : la sincérité de ceux qui s’expriment. Et dans les sciences sociales, les travaux qui se basent sur un panel de personnes interrogés ne dérogent pas à ce principe. Cela ne veut pas pour autant dire que les résultats des recherches ne sont pas intéressants, mais qu’ils ne sont rien d’autre qu’une compilation et analyse de témoignages et impressions. Si cette observation est généralement vraie, elle l’est encore plus concernant les aspects de notre vie affective. Car dresser des statistiques sur la satisfaction à être célibataire ou non alors que l’on sait d’expérience que d’un jour à l’autre on ne répondrait pas pareil à cette question. Seul le soir de Noël ? Plus difficile à apprécier qu’en période de travail intensif.
Pour assoir l’idée selon laquelle le couple est le résultat d’un pression sociale, l’article prend des statistiques « Dans l’enquête Epic, menée par l’Ined et l’Insee en France métropolitaine en 2013-2014, une personne sur cinq âgée de 26 à 65 ans déclarait ne pas être en couple (21 %) et une personne sur deux avait connu au moins un épisode de vie hors couple (d’un an ou plus) depuis sa première relation amoureuse importante. Fréquent, ce célibat concerne tout autant les hommes que les femmes (21 %). Néanmoins, la vie à deux est très majoritaire entre 26 et 65 ans et elle reste le modèle socialement valorisé. Les expériences rapportées par les célibataires ré-interviewés suite à l’enquête Epic en témoignent et convergent : quels que soient leur milieu social, leur sexe ou leur âge, leur histoire conjugale ou leurs aspirations, tous sont ou ont été incités par leur entourage à faire ou à refaire couple. » Puis va jusqu’à reprendre la citation de deux célibataires pour l’illustrer. Avant de multiplier les présentations de statistiques présentées comme des réalités.
Lire ici en intégralité l’article publié par The Conversation