Promis par le gouvernement au lendemain du confinement, la hausse des salaires des aides à domicile a été votée à l’Assemblée jeudi 22 octobre au soir. Une assemblée sans opposition a ainsi validé un budget de 150 millions d’euros en 2021 et 200 millions d’euros en 2022 pour gonfler les salaires. « Un amendement du gouvernement en ce sens au projet de budget de la Sécu a été approuvé par 128 voix. «Oui, nous allons avancer avec volontarisme pour revaloriser les métiers et les salaires» des aides à domicile, a lancé la ministre déléguée à l'Autonomie Brigitte Bourguignon, qui doit présenter en 2021 une réforme de l'aide aux personnes âgées vulnérables. Avec ce soutien budgétaire, « notre priorité sera de résorber impérativement les bas salaires », a ajouté la ministre. Les aides à domicile sont actuellement « des travailleurs pauvres » et le métier, exercé la plupart du temps par des femmes, est « sous-valorisé, sous-reconnu », a souligné le ministre des Solidarités Olivier Véran » rapporte Le Figaro .
Alors que le rôle de ces aides à domicile a été crucial pour protéger les plus vulnérables de la Covid-19 mais aussi de l’isolement, toutes les forces politiques ont salué cette initiative. « Gauche et droite ont salué ce « petit pas ». L'Insoumis François Ruffin a défendu avec succès un amendement pour inscrire l'objectif de « dignité » de ces professionnelles de l'aide à domicile, via cette enveloppe. Le dispositif proposé par l'État est un « cofinancement avec les conseils départementaux », compétents en matière d'aide à domicile : l'enveloppe débloquée par le gouvernement doit financer la moitié de cette revalorisation, à charge pour les départements qui accepteraient d'entrer dans cette démarche de financer l'autre moitié. Une hausse de salaire de 15% est visée » continue le quotidien. Une hausse des salaires qui s’ajoute aux primes départementales demandées par l’Élysée qui ont été versées ou annoncées par les collectivités.
Alors que le rôle de ces aides à domicile a été crucial pour protéger les plus vulnérables de la Covid-19 mais aussi de l’isolement, toutes les forces politiques ont salué cette initiative. « Gauche et droite ont salué ce « petit pas ». L'Insoumis François Ruffin a défendu avec succès un amendement pour inscrire l'objectif de « dignité » de ces professionnelles de l'aide à domicile, via cette enveloppe. Le dispositif proposé par l'État est un « cofinancement avec les conseils départementaux », compétents en matière d'aide à domicile : l'enveloppe débloquée par le gouvernement doit financer la moitié de cette revalorisation, à charge pour les départements qui accepteraient d'entrer dans cette démarche de financer l'autre moitié. Une hausse de salaire de 15% est visée » continue le quotidien. Une hausse des salaires qui s’ajoute aux primes départementales demandées par l’Élysée qui ont été versées ou annoncées par les collectivités.