« Un triple axel » pour Libé, « une pirouette » pour Le Figaro. Anne Hidalgo, la maire de Paris a au moins réussi l’exploit de mettre d’accord les deux quotidiens jamais d’accord. Tout a commencé dimanche dernier quand la Maire de Paris s’est emparé d’une polémique qui gonflait sur internet. La tenu d’un festival afroféministe dans sa ville fin juillet qui est organisé en plusieurs moments et espaces la plupart qui excluent de fait les blancs : « non mixte femmes noires » et « non mixtes femmes racisées » notamment.
Anne Hidalgo s’insurge donc, des associations anti racistes aussi. Quelques jours plus tard alors qu’elle voit que dans son camp beaucoup lui reproche de s‘offusquer en même temps que des personnalités du Front national, elle change de stratégie et affirme victorieuse sur Twitter que « à la suite de (son) intervention ferme hier auprès des organisateurs, une solution claire a été établie ». Puis « Le festival organisé dans un lieu public sera ouvert à tous. Des ateliers non mixtes se tiendront ailleurs, dans un cadre strictement privé. » Des déclarations qui font réagir les organisateurs du festival qui affirme que le programme n’a pas changé d’un iota et qu’il a toujours été prévu des espaces différents.
« Cet événement assume donc d'être en partie non-mixte, avec quatre espaces distincts dont trois réservés respectivement aux femmes noires, aux personnes noires, et aux femmes «racisées». C'est là que le bât blesse, même s'il est prévu un « quatrième espace ouvert à tou.te.s» » note Le Figaro. Quand de son côté Libé affirme que « Cette affaire aura permis de faire état, une nouvelle fois, de l’embarras de la gauche face à des questions pourtant cruciales, les inégalités de genre. Cela aura permis aussi de montrer son ignorance de la question de la non-mixité, que des militantes féministes de gauche pratiquent pourtant depuis de longues années… », les deux journaux n’auront pas été d’accord très longtemps.
Anne Hidalgo s’insurge donc, des associations anti racistes aussi. Quelques jours plus tard alors qu’elle voit que dans son camp beaucoup lui reproche de s‘offusquer en même temps que des personnalités du Front national, elle change de stratégie et affirme victorieuse sur Twitter que « à la suite de (son) intervention ferme hier auprès des organisateurs, une solution claire a été établie ». Puis « Le festival organisé dans un lieu public sera ouvert à tous. Des ateliers non mixtes se tiendront ailleurs, dans un cadre strictement privé. » Des déclarations qui font réagir les organisateurs du festival qui affirme que le programme n’a pas changé d’un iota et qu’il a toujours été prévu des espaces différents.
« Cet événement assume donc d'être en partie non-mixte, avec quatre espaces distincts dont trois réservés respectivement aux femmes noires, aux personnes noires, et aux femmes «racisées». C'est là que le bât blesse, même s'il est prévu un « quatrième espace ouvert à tou.te.s» » note Le Figaro. Quand de son côté Libé affirme que « Cette affaire aura permis de faire état, une nouvelle fois, de l’embarras de la gauche face à des questions pourtant cruciales, les inégalités de genre. Cela aura permis aussi de montrer son ignorance de la question de la non-mixité, que des militantes féministes de gauche pratiquent pourtant depuis de longues années… », les deux journaux n’auront pas été d’accord très longtemps.