Mieux comprendre ce qu’il s’est passé et si effectivement des critères de sureté ou alerte n’ont pas été prises en compte. A quelques jours du drame avec la découverte des débris du Titan à la suite d’une recherche internationale haletante, ce pourrait bien être à la justice américaine de prendre le relais. « Les garde-côtes américains ont annoncé, dimanche 25 juin, avoir ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'implosion du submersible Titan, dont les cinq passagers sont morts lors d'une plongée vers l'épave du Titanic. "Mon objectif principal est d'empêcher un événement similaire en formulant les recommandations nécessaires pour améliorer la sécurité du secteur maritime dans le monde entier", a déclaré l'enquêteur en chef des garde-côtes, lors d'une conférence de presse à Boston. Un recueil initial de preuves est en cours, notamment de "débris sur le site de l'incident", a-t-il précisé. L'enquête américaine pourra également émettre, "si nécessaire", un avis au sujet d'éventuelles poursuites judiciaires », rapporte France info.
« Le Titan, long d'environ 6,50 mètres, avait plongé le 18 juin et devait refaire surface sept heures plus tard. Mais le contact avait été perdu moins de deux heures après son départ. Ses cinq passagers sont morts dans l'"implosion catastrophique" de l'engin, ont annoncé jeudi les garde-côtes. Plusieurs débris ont été retrouvés dans l'océan Atlantique, à 500 mètres du Titanic et à une profondeur de près de 4 000 mètres. Une autre enquête a été ouverte par le Canada, qui a participé aux recherches pour retrouver le submersible », résume la chaine d’infos française.
D’autres questions se poseront ensuite sur la responsabilité éventuelle de l’entreprise alors que l’épopée avait été clairement présentée comme dangereuse par la compagnie. Ce sont les décharges administratives et prises de responsabilités des victimes qui pourraient ensuite être examinées par la justice. Des débats et litiges que le secteur touristique spatial pourrait bien avoir intérêt à suivre de près.