C’est ce qu’on appelle un retour raté. « Chassé cet été de Downing Street par les scandales, l’ex-premier ministre conservateur a cru qu’il pourrait y retourner par la grande porte dès cette fin octobre en remplacement de Liz Truss, démissionnaire après quarante-quatre jours seulement d’un mandat catastrophique. Mais le « cirque » johnsonien n’aura duré que le temps d’un week-end, de sa descente d’avion à Gatwick, samedi 22 octobre – de retour précipité de vacances en République dominicaine, dans les Caraïbes, avec femme et enfants –, au lendemain soir dimanche 23 octobre, où après des heures passées au téléphone à tenter de convaincre les députés tory de le soutenir, le trublion de la politique britannique a constaté que sa popularité n’était plus forcément celle qu’il croyait » raconte Le Monde .
Il est vrai que le retour qu’il espérait était trop près de son départ par la petite porte. Mais aussi qu’il est retombé dans les mêmes travers qui agacent jusque dans son camp. En effet, adepte de l’annonce bravache en comptant sur sa réalisation par la suite, Bo Jo avait annoncé avoir 102 soutiens, alors qu’il en faut 100 pour être investis. « Ses adversaires et les médias en ont douté tout le week-end. Dimanche soir, la BBC ne comptabilisait que 57 soutiens publics à M. Johnson. Son principal concurrent, Rishi Sunak, ne cessait, lui, d’engranger des ralliements, signe d’une dynamique évidente. L’ex-chancelier de l’Echiquier de M. Johnson pouvait se targuer de 147 soutiens publics en fin de week-end, soit déjà 40 % du collège des députés conservateurs. Si Penny Mordaunt, la troisième élue à prétendre au poste suprême se retire de la course – dimanche, seuls vingt-quatre députés la soutenaient –, M. Sunak, 42 ans, pourrait être désigné premier ministre dès lundi soir » poursuit l’article.
Pour le pays, un nouveau visage – qui plus est légitime dans son camp sur les questions économiques – fait figure de scénario largement favori pour des conservateurs qui veulent garder le pouvoir.
Il est vrai que le retour qu’il espérait était trop près de son départ par la petite porte. Mais aussi qu’il est retombé dans les mêmes travers qui agacent jusque dans son camp. En effet, adepte de l’annonce bravache en comptant sur sa réalisation par la suite, Bo Jo avait annoncé avoir 102 soutiens, alors qu’il en faut 100 pour être investis. « Ses adversaires et les médias en ont douté tout le week-end. Dimanche soir, la BBC ne comptabilisait que 57 soutiens publics à M. Johnson. Son principal concurrent, Rishi Sunak, ne cessait, lui, d’engranger des ralliements, signe d’une dynamique évidente. L’ex-chancelier de l’Echiquier de M. Johnson pouvait se targuer de 147 soutiens publics en fin de week-end, soit déjà 40 % du collège des députés conservateurs. Si Penny Mordaunt, la troisième élue à prétendre au poste suprême se retire de la course – dimanche, seuls vingt-quatre députés la soutenaient –, M. Sunak, 42 ans, pourrait être désigné premier ministre dès lundi soir » poursuit l’article.
Pour le pays, un nouveau visage – qui plus est légitime dans son camp sur les questions économiques – fait figure de scénario largement favori pour des conservateurs qui veulent garder le pouvoir.