Une vingtaine d’associations professionnelles qui représentent plus de 60 000 entreprises aux Etats-Unis se mobilisent contre Amazon. Dans la coalition « Small Business Rising », ils se serrent les coudes pour peser face à la « mainmise d’Amazon » qui est, selon eux, « une des principales menaces que doivent affronter les commerces indépendants ». « Elle appelle Washington à freiner l'expansion du géant des technologies et de la distribution, et même à le casser en plusieurs morceaux moins menaçants. Leurs plaintes ne sont pas nouvelles, mais elles ont plus de chances de se faire entendre après une année de pandémie qui a largement enrichi Amazon et alors que l'opinion publique et celle des élus semble tourner en leur faveur » raconte Boursorama.
Ce mouvement s’appuie sur le vent d’optimisme qui souffle dans le camp des contempteurs des grands groupes du numérique en position dominante : « des signaux envoyés par Joe Biden, qui a nommé la juriste Lina Khan, une célèbre pourfendeuse des Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon) à l'autorité américaine de la concurrence (FTC). Le nouveau président a également demandé à Tim Wu, un défenseur de lois anti-monopoles strictes, de rejoindre le prestigieux Conseil économique national (NEC). Surtout, les autorités fédérales enquêtent depuis longtemps sur la domination de pans entiers de l'économie par ces firmes de la côte Ouest. En octobre dernier, un groupe de travail de la Chambre des représentants a publié un dossier accusant les Gafa d'abus de position dominante », relève l’AFP.
De son côté le groupe de Jeff Bezos a servi à l’agence de presse sa ligne planétaire de défense : « La place de marché a permis à des PME de générer des centaines de milliards de dollars l'année dernière, a répondu le groupe, contacté par l'AFP. "Et leurs ventes ont progressé beaucoup plus rapidement que celles des produits d'Amazon", a insisté un porte-parole."Des critiques égocentriques poussent pour des interventions malavisées dans l'économie de marché qui tueraient les distributeurs indépendants (...) et réduirait les choix des consommateurs", a-t-il encore argumenté ».
Ce mouvement s’appuie sur le vent d’optimisme qui souffle dans le camp des contempteurs des grands groupes du numérique en position dominante : « des signaux envoyés par Joe Biden, qui a nommé la juriste Lina Khan, une célèbre pourfendeuse des Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon) à l'autorité américaine de la concurrence (FTC). Le nouveau président a également demandé à Tim Wu, un défenseur de lois anti-monopoles strictes, de rejoindre le prestigieux Conseil économique national (NEC). Surtout, les autorités fédérales enquêtent depuis longtemps sur la domination de pans entiers de l'économie par ces firmes de la côte Ouest. En octobre dernier, un groupe de travail de la Chambre des représentants a publié un dossier accusant les Gafa d'abus de position dominante », relève l’AFP.
De son côté le groupe de Jeff Bezos a servi à l’agence de presse sa ligne planétaire de défense : « La place de marché a permis à des PME de générer des centaines de milliards de dollars l'année dernière, a répondu le groupe, contacté par l'AFP. "Et leurs ventes ont progressé beaucoup plus rapidement que celles des produits d'Amazon", a insisté un porte-parole."Des critiques égocentriques poussent pour des interventions malavisées dans l'économie de marché qui tueraient les distributeurs indépendants (...) et réduirait les choix des consommateurs", a-t-il encore argumenté ».