Il y a de cela quelques semaines, la présidente de la Géorgie était encore Française. Salomé Zourabichvili qui vient d’être élue à la plus haute fonction de ce pays a un parcours atypique. Le Monde le retrace à l’occasion de son élection ce mercredi 28 novembre. « Créditée de 59,6 % des voix, selon des résultats encore partiels, cette ancienne diplomate française a dû batailler de longues années pour accéder à la fonction suprême – quoique largement honorifique – dans le pays que ses grands-parents ont fui il y a près d’un siècle. Dans la dernière ligne droite, celle qui se présentait comme candidate « indépendante » a aussi dû s’appuyer sur la puissante machine de guerre électorale du Rêve géorgien, le parti au pouvoir de l’oligarque Bidzina Ivanichvili, parrain de la politique géorgienne qui a mis ses immenses ressources à son service, l’opposition allant jusqu’à dénoncer des fraudes » écrit le quotidien.
Pendant la campagne, Salomé Zourabichvili a bataillé pour affirmer son appartenance à ce pays. Il faut dire que les choses n’étaient pas évidentes pour celle qui a abandonné son passeport français seulement quelques semaines avant son élection. Mais en même temps elle a su en faire un argument. « Car de cette incongruité – celle d’une candidate qui a découvert la Géorgie pour la première fois en 1986 et a renoncé à son passeport français quelques mois seulement avant le scrutin –, la candidate avait fait un argument électoral : comme une garantie de probité et l’assurance que l’ancienne diplomate de 66 ans saurait mener à bien le rapprochement avec l’Union européenne auquel aspire la Géorgie » écrit Le Monde.
Le portrait du quotidien vaut le détour. On y apprend ainsi qu’elle a eu une carrière diplomatique pour la France très réussie. Elle est passée par les ambassades de Rome, Washington, N’Djamena et un passage à la représentation française aux Nations Unies. « Elle ne découvre la Géorgie qu’en 1986, avant, consécration, d’être finalement nommée ambassadrice de France dans le pays en 2003. Quelques mois plus tard, après que la révolution des roses a mené au pouvoir le réformateur pro-occidental Mikheïl Saakachvili, celui-ci veut faire d’elle sa ministre des affaires étrangères. La demande est faite à Jacques Chirac, qui accepte ce « transfert ». Salomé Zourabichvili reçoit la nationalité géorgienne. Au Quai d’Orsay, ce double rattachement créera quelques remous » raconte l’article.
Lire en intégralité le portrait sur le site du journal Le Monde
Pendant la campagne, Salomé Zourabichvili a bataillé pour affirmer son appartenance à ce pays. Il faut dire que les choses n’étaient pas évidentes pour celle qui a abandonné son passeport français seulement quelques semaines avant son élection. Mais en même temps elle a su en faire un argument. « Car de cette incongruité – celle d’une candidate qui a découvert la Géorgie pour la première fois en 1986 et a renoncé à son passeport français quelques mois seulement avant le scrutin –, la candidate avait fait un argument électoral : comme une garantie de probité et l’assurance que l’ancienne diplomate de 66 ans saurait mener à bien le rapprochement avec l’Union européenne auquel aspire la Géorgie » écrit Le Monde.
Le portrait du quotidien vaut le détour. On y apprend ainsi qu’elle a eu une carrière diplomatique pour la France très réussie. Elle est passée par les ambassades de Rome, Washington, N’Djamena et un passage à la représentation française aux Nations Unies. « Elle ne découvre la Géorgie qu’en 1986, avant, consécration, d’être finalement nommée ambassadrice de France dans le pays en 2003. Quelques mois plus tard, après que la révolution des roses a mené au pouvoir le réformateur pro-occidental Mikheïl Saakachvili, celui-ci veut faire d’elle sa ministre des affaires étrangères. La demande est faite à Jacques Chirac, qui accepte ce « transfert ». Salomé Zourabichvili reçoit la nationalité géorgienne. Au Quai d’Orsay, ce double rattachement créera quelques remous » raconte l’article.
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