Lumière au fond du tunnel pour les représentants de l’ordre des sages-femmes. Après des années de lutte en ce sens et des acquis jamais mis en application, elles notent par communiqué de sérieuses avancées vers leur intégration comme discipline dans le monde de l’université. « Après les premiers pas vers l'intégration universitaire, portée par les étudiants et la profession, et au jour où ce dossier implique l'ensemble des représentations professionnelles, nous nous félicitons des annonces encourageantes énoncées lors de l'installation du comité de suivi du processus d'universitarisation des formations paramédicales et de maïeutique » écrit l’Ordre des sages-femmes dans un communiqué optimiste.
« Les organisations professionnelles et étudiante de sages-femmes, soucieuses de voir aboutir une intégration universitaire prévue dans la loi depuis 2009, resteront cependant attentives sur plusieurs points : le financement, qui doit garantir l'autonomie pédagogique et financière de la formation en maïeutique ; les structures d'intégration qui pourront se décliner sous plusieurs formes mais devront garantir ce principe d'autonomie tout en permettant la recherche clinique ; enfin, le statut des enseignants, qui doit être clarifié » lit-on plus loin, comme pour nuancer l’enthousiasme.
Avec l’ouverture prévue pour les prochaines années d’une qualification d’enseignant-chercheurs en maïeutique, la profession aura plus de champ pour la pratique, l’enseignement et la recherche. « A l'heure où la santé des femmes et des nouveau-nés est affichée comme une priorité, nous réaffirmons la nécessité de permettre à la recherche en maïeutique de répondre à cet impératif, et nous y serons vigilants. Le processus d'intégration universitaire des formations paramédicales et de maïeutique, en offrant une égalité entre étudiants, en décloisonnant les formations en santé et en envisageant un développement de la recherche, constitue un enjeu majeur pour notre système de santé » appuie le texte.
« Les organisations professionnelles et étudiante de sages-femmes, soucieuses de voir aboutir une intégration universitaire prévue dans la loi depuis 2009, resteront cependant attentives sur plusieurs points : le financement, qui doit garantir l'autonomie pédagogique et financière de la formation en maïeutique ; les structures d'intégration qui pourront se décliner sous plusieurs formes mais devront garantir ce principe d'autonomie tout en permettant la recherche clinique ; enfin, le statut des enseignants, qui doit être clarifié » lit-on plus loin, comme pour nuancer l’enthousiasme.
Avec l’ouverture prévue pour les prochaines années d’une qualification d’enseignant-chercheurs en maïeutique, la profession aura plus de champ pour la pratique, l’enseignement et la recherche. « A l'heure où la santé des femmes et des nouveau-nés est affichée comme une priorité, nous réaffirmons la nécessité de permettre à la recherche en maïeutique de répondre à cet impératif, et nous y serons vigilants. Le processus d'intégration universitaire des formations paramédicales et de maïeutique, en offrant une égalité entre étudiants, en décloisonnant les formations en santé et en envisageant un développement de la recherche, constitue un enjeu majeur pour notre système de santé » appuie le texte.