Il fallait un gros pour s’opposer à un géant. TF1 est le premier média à se révolter contre le positionnement hégémonique de SFR dans la diffusion de contenus créés par d’autres. « Alors que la chaîne est depuis de longs mois en discussion avec les opérateurs téléphoniques pour leur demander de payer pour continuer à distribuer ses chaînes sur leurs box et décodeurs, elle hausse le ton face à l'un d'eux, Numericable-SFR, lui signifiant ce samedi, date d'échéance des contrats qui les lie, qu'il n'est plus autorisé à exploiter commercialement MyTF1, le service de replay de la chaîne, et ses chaînes » raconte Le Figaro.
Il faut dire que SFR a poussé à bout un système qui lui permet de proposer un catalogue alléchant de contenus qui sont produits par d’autres. Les quatre millions d’abonnés Numericable-SFR ne devraient pas pour autant être privés de TF1 complètement. « Le groupe TF1 rappelle que les téléspectateurs peuvent retrouver le replay de ses chaînes en clair sur MYTF1.fr et via l'application MYTF1. Les chaînes restent disponibles sur la TNT. Le flux «live» des chaînes de TF1 sera toujours accessible. TF1 n'usera pas de moyens techniques pour l'arrêter. Cela pourrait empêcher les opérateurs de respecter l'obligation légale de les distribuer à certaines collectivités, ce que l'on appelle le service antenne » explique le quotidien.
La réponse de SFR montre bien que TF1 a tapé là où ça fait mal, laissant apparaitre la vulnérabilité du groupe si les entreprises de médias se mettent à décider de se priver du canal SFR. Le grand patron de SFR, Patrick Drahi, a affirmé que son groupe « étudie toutes les voies de recours possibles » pour contrer ce « préjudice ». « En juillet 2016, TF1 a fait des propositions, les accords de distribution arrivant à échéance fin 2016. Pour renégocier le contrat, ce qu'il demande depuis mars 2016, le groupe TV a bien voulu prolonger sa validité jusqu'au 28 juillet 2017, soit hier. Entre-temps, en avril dernier, la Une avait envoyé une lettre recommandée à Orange, SFR, Free et Canal+ pour qu'ils acceptent de payer pour l'utilisation de services qui ont un coût pour TF1 et dont bénéficient les abonnés des opérateurs mais aussi les opérateurs eux-mêmes… SFR-Numericable avait alors suspendu toute discussion et a saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour qu'il règle le différend » contextualise Le Figaro.
Lire en intégralité l’article du Figaro
Il faut dire que SFR a poussé à bout un système qui lui permet de proposer un catalogue alléchant de contenus qui sont produits par d’autres. Les quatre millions d’abonnés Numericable-SFR ne devraient pas pour autant être privés de TF1 complètement. « Le groupe TF1 rappelle que les téléspectateurs peuvent retrouver le replay de ses chaînes en clair sur MYTF1.fr et via l'application MYTF1. Les chaînes restent disponibles sur la TNT. Le flux «live» des chaînes de TF1 sera toujours accessible. TF1 n'usera pas de moyens techniques pour l'arrêter. Cela pourrait empêcher les opérateurs de respecter l'obligation légale de les distribuer à certaines collectivités, ce que l'on appelle le service antenne » explique le quotidien.
La réponse de SFR montre bien que TF1 a tapé là où ça fait mal, laissant apparaitre la vulnérabilité du groupe si les entreprises de médias se mettent à décider de se priver du canal SFR. Le grand patron de SFR, Patrick Drahi, a affirmé que son groupe « étudie toutes les voies de recours possibles » pour contrer ce « préjudice ». « En juillet 2016, TF1 a fait des propositions, les accords de distribution arrivant à échéance fin 2016. Pour renégocier le contrat, ce qu'il demande depuis mars 2016, le groupe TV a bien voulu prolonger sa validité jusqu'au 28 juillet 2017, soit hier. Entre-temps, en avril dernier, la Une avait envoyé une lettre recommandée à Orange, SFR, Free et Canal+ pour qu'ils acceptent de payer pour l'utilisation de services qui ont un coût pour TF1 et dont bénéficient les abonnés des opérateurs mais aussi les opérateurs eux-mêmes… SFR-Numericable avait alors suspendu toute discussion et a saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour qu'il règle le différend » contextualise Le Figaro.
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