L’année prochaine, le trou de la sécurité sociale ne sera pas creusé. Au contraire, les comptes devraient être positifs de 700 millions d’euros si l’on en croit les prévisions du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui vient d’être dévoilé. « A la fin 2019, le régime général qui comprend les branches assurance maladie, accidents du travail, vieillesse et famille, sera même bénéficiaire de 2,5 milliards d’euros. Même si l’on prend en compte, comme il se doit, le Fonds de solidarité vieillesse, dont le déficit prévu atteindra encore 1,8 milliard, le bilan global de la sécurité sociale sera positif de 700 millions d’euros fin 2019 contre un déficit attendu de 1 milliard en 2018. Une situation bénéficiaire que la France n’avait pas connue depuis… 2001 » explique Le Parisien- Aujourd’hui en France.
D’un point de vue comptable, c’est une excellente nouvelle d’autant que le trou de la sécurité sociale laisse planer l’ombre de la remise en question du système français. Pour autant, d’un point de vue plus global on peine à évaluer ce que vont donner concrètement les coups de rabots : « les économies prévues à commencer par les 3,8 milliards imposés à l’Assurance maladie (contre 4,2 milliards en 2018), dont 800 millions attendus de l’hôpital, 1,1 milliard sur les médicaments (notamment grâce à la promotion des génériques, et sachant qu’aucun déremboursement n’est prévu). Enfin, 1,8 milliard d’euros de moindre dépense sont issus de la désindexation des prestations sociales sur l’inflation, dont les retraites. Une mise à contribution des Français imposée par une croissance moins favorable que prévue : 1,7 % au lieu de 1,9 %. Sans compter la promesse de reprise de la dette de SNCF (35 milliards d’euros) qui obère considérablement les marges de manœuvre » liste le quotidien.
Le gouvernement insiste pour montrer qu’il s’agit d’une redistribution et non d’un plan de rigueur. Pour s’en défendre, une hausse des dépenses d’assurance maladie de 2,5% a été autorisée.
Lire en intégralité l’article du Parisien-Aujourd’hui en France
D’un point de vue comptable, c’est une excellente nouvelle d’autant que le trou de la sécurité sociale laisse planer l’ombre de la remise en question du système français. Pour autant, d’un point de vue plus global on peine à évaluer ce que vont donner concrètement les coups de rabots : « les économies prévues à commencer par les 3,8 milliards imposés à l’Assurance maladie (contre 4,2 milliards en 2018), dont 800 millions attendus de l’hôpital, 1,1 milliard sur les médicaments (notamment grâce à la promotion des génériques, et sachant qu’aucun déremboursement n’est prévu). Enfin, 1,8 milliard d’euros de moindre dépense sont issus de la désindexation des prestations sociales sur l’inflation, dont les retraites. Une mise à contribution des Français imposée par une croissance moins favorable que prévue : 1,7 % au lieu de 1,9 %. Sans compter la promesse de reprise de la dette de SNCF (35 milliards d’euros) qui obère considérablement les marges de manœuvre » liste le quotidien.
Le gouvernement insiste pour montrer qu’il s’agit d’une redistribution et non d’un plan de rigueur. Pour s’en défendre, une hausse des dépenses d’assurance maladie de 2,5% a été autorisée.
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