La dernière fois que Starbucks a vraiment fait parler d’elle, c’était lors du scandale des toilettes en Arabie Saoudite. Le voile commençait à se déchirer pour cette marque qui a gardé une image très tendance pendant des années. Un documentaire diffusé sur Arte fait le point sur cet empire du café et met la lumière sur quelques parts d’ombres. « Les établissements sont toujours installés «aux meilleurs emplacements et font désormais partie du paysage urbain», poursuit-il. Mais cela trahit une stratégie agressive qualifiée dans le film de « prédation de territoire», dont témoigne un patron de restaurant new-yorkais, délogé par Starbucks qui guettait le renouvellement de son bail pour surenchérir et s'imposer » rapporte 20 Minutes .
Pire, alors que la compagnie est régulièrement encensée pour ses initiatives de RSE, le film affirme qu’il ne s’agit que de « bluff » et d’une stratégie de marketing. Les conditions de travail des salariés – appelés hypocritement « partenaires par le patron – sont difficiles. « Autre coup de «bluff», «le commerce équitable qu'elle affirme pratiquer», ajoute le réalisateur. L'équipe s'est rendue au Mexique pour rencontrer des producteurs de café d'une petite coopérative du Chiapas qui racontent la déconvenue de leur «partenariat» avec Starbucks quand «plusieurs intermédiaires avec des commissions au passage leur ont été imposés» » lit-on plus loin.
Pire, la compagnie qui met en avant son engagement social et écologique est un pollueur monstrueux avec ses gobelets. Chaque année, quatre milliards de ceux-ci sont jetés chaque année alors qu’ils ne sont pas recyclables à cause de leur composition : plastique recouvert de papier.
Enfin, le film souligne des soupçons d’optimisation fiscale de la compagnie. En France, la société affirme qu’elle ne fait pas de bénéfice et qu’elle est endettée. Une réalité qui ne doit pas tromper puisque Starbucks France est en effet endettée mais auprès d’autres filiales du groupe. En effet pourquoi gagner de l’argent là où les charges sont importantes ? Mais la situation semble sur le point de s’inverser avec des difficultés pour le groupe de cacher sa vraie nature. En 2015, la Commission européenne avait déjà demandé à Starbucks de payer 30 millions d’euros au Pays-Bas pour avoir mis en place des pratiques d’optimisation fiscale.
Pire, alors que la compagnie est régulièrement encensée pour ses initiatives de RSE, le film affirme qu’il ne s’agit que de « bluff » et d’une stratégie de marketing. Les conditions de travail des salariés – appelés hypocritement « partenaires par le patron – sont difficiles. « Autre coup de «bluff», «le commerce équitable qu'elle affirme pratiquer», ajoute le réalisateur. L'équipe s'est rendue au Mexique pour rencontrer des producteurs de café d'une petite coopérative du Chiapas qui racontent la déconvenue de leur «partenariat» avec Starbucks quand «plusieurs intermédiaires avec des commissions au passage leur ont été imposés» » lit-on plus loin.
Pire, la compagnie qui met en avant son engagement social et écologique est un pollueur monstrueux avec ses gobelets. Chaque année, quatre milliards de ceux-ci sont jetés chaque année alors qu’ils ne sont pas recyclables à cause de leur composition : plastique recouvert de papier.
Enfin, le film souligne des soupçons d’optimisation fiscale de la compagnie. En France, la société affirme qu’elle ne fait pas de bénéfice et qu’elle est endettée. Une réalité qui ne doit pas tromper puisque Starbucks France est en effet endettée mais auprès d’autres filiales du groupe. En effet pourquoi gagner de l’argent là où les charges sont importantes ? Mais la situation semble sur le point de s’inverser avec des difficultés pour le groupe de cacher sa vraie nature. En 2015, la Commission européenne avait déjà demandé à Starbucks de payer 30 millions d’euros au Pays-Bas pour avoir mis en place des pratiques d’optimisation fiscale.