Mentir devant les parlementaires est finalement plus grave que de ne pas avoir respecté les restrictions anti covid. C’est ce que l’on retient du rapport parlementaire qui s’est penché sur le « PartyGate », cette affaire politique britannique concernant les soirées et pots de départ organisés au 10 Downing Street pendant la pandémie. « Fruit de plus d’un an d’enquête, la teneur de ce rapport ne constitue pas une surprise pour l’ancien premier ministre conservateur : il a provoqué sa démission du Parlement vendredi 9 juin. Boris Johnson venait d’en prendre connaissance et il a préféré partir de lui-même, prétendant être victime d’une « chasse aux sorcières » et injuriant la commission (en la qualifiant de « tribunal fantoche »), plutôt que de subir l’humiliation d’une sanction et d’un probable rejet par les électeurs de sa circonscription d’Uxbridge (ouest de Londres) », raconte Le Monde .
Et le quotidien d’expliquer que « Cette sortie tonitruante a certainement aggravé son cas aux yeux du comité. Présidé par une députée travailliste, Harriet Harman, mais à majorité conservatrice, il a constaté que M. Johnson avait non seulement « outragé » à de multiples reprises le Parlement en mentant sur les fêtes alors qu’il connaissait leur existence et savait qu’elles violaient les règles, mais aussi en « participant à une campagne d’intimidation » contre l’institution. »
Le rapport préconisait une suspension de 90 jours de Boris Johnson et de la suppression de son laissez-passer. « Outrager le Parlement est une affaire extrêmement sérieuse au Royaume-Uni. C’est même une des pires fautes qu’un député puisse commettre à la Chambre des communes, car, rappelle le comité dans son rapport, « notre démocratie repose sur la capacité des élus à croire ce que leur disent les ministres ». Boris Johnson est le premier premier ministre de l’histoire britannique à être condamné pour avoir délibérément menti au Parlement. Il rejoint la liste infamante des élus accusés d’outrage, aux côtés du ministre de la guerre John Profumo, poussé à la démission au début des années 1960 pour avoir menti sur sa relation extraconjugale avec une jeune mannequin », analyse le quotidien français.
Et le quotidien d’expliquer que « Cette sortie tonitruante a certainement aggravé son cas aux yeux du comité. Présidé par une députée travailliste, Harriet Harman, mais à majorité conservatrice, il a constaté que M. Johnson avait non seulement « outragé » à de multiples reprises le Parlement en mentant sur les fêtes alors qu’il connaissait leur existence et savait qu’elles violaient les règles, mais aussi en « participant à une campagne d’intimidation » contre l’institution. »
Le rapport préconisait une suspension de 90 jours de Boris Johnson et de la suppression de son laissez-passer. « Outrager le Parlement est une affaire extrêmement sérieuse au Royaume-Uni. C’est même une des pires fautes qu’un député puisse commettre à la Chambre des communes, car, rappelle le comité dans son rapport, « notre démocratie repose sur la capacité des élus à croire ce que leur disent les ministres ». Boris Johnson est le premier premier ministre de l’histoire britannique à être condamné pour avoir délibérément menti au Parlement. Il rejoint la liste infamante des élus accusés d’outrage, aux côtés du ministre de la guerre John Profumo, poussé à la démission au début des années 1960 pour avoir menti sur sa relation extraconjugale avec une jeune mannequin », analyse le quotidien français.