A chaque technologie d’analyse de données ses questions concernant le traitement de données. « Depuis début 2020, tous les véhicules particuliers et utilitaires légers neufs doivent être équipés de ce que l'on appelle un OBFCM (On board fuel consumption meter). C'est un dispositif de diagnostic embarqué plus évolué que l'ODB classique que l'on trouve dans toutes les autos. Le détail de la communication des données n'est pas connu, mais elles pourraient être transmises lors des passages au contrôle technique, puis envoyées par les centres de CT aux constructeurs respectifs pour être ensuite analysés par l'Europe » commence Caradisiac .
Dans un article dédié à ce sujet, le site spécialisé montre bien les enjeux liés à ce sujet. A l’origine basé sur l’intention d’empêcher de nouvelles malhonnêtetés de constructeurs concernant les émissions, l’idée est d’avoir un retour réel sur les consommations et donc émissions des véhicules, en situation réelle. « Le problème, c'est que pour l'instant, les spécificités et les limites de ce dispositif sont floues. On sait en revanche qu'il sera capable d'enregistrer et de transmettre d'autres données, comme la vitesse, le kilométrage depuis la mise sur la route, le débit de carburant et la consommation moyenne depuis la sortie d'usine... » appuie l’article.
Et le site de s’inquiéter d’une utilisation détournée de ces données. Car une fois largement déployés sur le territoire, ces dispositifs rendraient possible la taxation en fonction des consommations : « On a déjà la taxe sur la base du pollueur/payeur avec la TIPP sur les carburants (plus on roule, plus on paye), mais les informations récoltées par l'OBFCM pourraient permettre d'individualiser la fiscalité. Elles pourraient aussi servir à amender les constructeurs directement lorsque des anomalies répétées sur un ou plusieurs modèles seraient apparentes. Pour l'heure, l'Europe reste très vague. Mais une chose est sûre : le dispositif est déjà dans les voitures neuves depuis début 2020, et ils commenceront à livrer leur verdict dès le 1er janvier dans toute l'Europe, pour au moins 5 ans ».
Dans un article dédié à ce sujet, le site spécialisé montre bien les enjeux liés à ce sujet. A l’origine basé sur l’intention d’empêcher de nouvelles malhonnêtetés de constructeurs concernant les émissions, l’idée est d’avoir un retour réel sur les consommations et donc émissions des véhicules, en situation réelle. « Le problème, c'est que pour l'instant, les spécificités et les limites de ce dispositif sont floues. On sait en revanche qu'il sera capable d'enregistrer et de transmettre d'autres données, comme la vitesse, le kilométrage depuis la mise sur la route, le débit de carburant et la consommation moyenne depuis la sortie d'usine... » appuie l’article.
Et le site de s’inquiéter d’une utilisation détournée de ces données. Car une fois largement déployés sur le territoire, ces dispositifs rendraient possible la taxation en fonction des consommations : « On a déjà la taxe sur la base du pollueur/payeur avec la TIPP sur les carburants (plus on roule, plus on paye), mais les informations récoltées par l'OBFCM pourraient permettre d'individualiser la fiscalité. Elles pourraient aussi servir à amender les constructeurs directement lorsque des anomalies répétées sur un ou plusieurs modèles seraient apparentes. Pour l'heure, l'Europe reste très vague. Mais une chose est sûre : le dispositif est déjà dans les voitures neuves depuis début 2020, et ils commenceront à livrer leur verdict dès le 1er janvier dans toute l'Europe, pour au moins 5 ans ».