C’est sûr que ce n’est pas agréable. Comme beaucoup de pratiques habituelles et discourtoises en société, les femmes se sentent, à raison, plus attaquées que les hommes. Les réflexions graveleuses, dragues lourdes et intrusives et autres harcèlements de rue font partie du quotidien et mettent forcément sur les nerfs. C’est dans ce contexte que l’on peut comprendre le bruit autour du phénomène de « manspreading ».
Sur les réseaux sociaux, Twitter surtout, difficile de passer à coté de ce sujet. Inconnu pour la plupart des gens il y a encore quelques jours il s’agit de dénoncer les hommes qui s’asseyent dans les transports en écartant les jambes, empiétant donc sur les sièges voisins. A la limite jusqu’ici on peut y voir un désagrément parmi d’autres – ni plus ni moins que de se faire tousser dessus, bousculer ou avoir du mal à sortir à cause des passagers qui attendent sur le quai. Mais non, apparemment c’est beaucoup plus grave.
« Si on caricature (légèrement), le manspreading donne ça : un homme, assis sur la banquette du métro, les cuisses nonchalamment écartées, les pieds généreusement ancrés dans le sol et une femme, n’occupant qu’une moitié de la place lui étant destinée, les jambes croisées ou repliées et le sac rangé sur ses genoux. Le tout dans une rame arrêtée, à l’heure de pointe, un après-midi d’été » écrit Libération. On pourrait aussi imaginer nous aussi, caricaturant à peine, la rage d’un homme ou d’une femme, bloqué dans un escalator par une femme avec une valise qui refuse de se décaler à droite. Enfin, on peut surtout imaginer ce qu’on veut et genrer des mauvais comportements.
Si le sujet était déjà un peu connu, c’est la décision des transports de Madrid d’afficher une vignette dans les métros et bus interdisant le manspreading qui a fait exploser le sujet. Les passions se déchainent sur les réseaux sociaux, pas sur que ça permettre de réconcilier les plus récalcitrants avec le militantisme féministe ou antisexiste mais bon.
Sur les réseaux sociaux, Twitter surtout, difficile de passer à coté de ce sujet. Inconnu pour la plupart des gens il y a encore quelques jours il s’agit de dénoncer les hommes qui s’asseyent dans les transports en écartant les jambes, empiétant donc sur les sièges voisins. A la limite jusqu’ici on peut y voir un désagrément parmi d’autres – ni plus ni moins que de se faire tousser dessus, bousculer ou avoir du mal à sortir à cause des passagers qui attendent sur le quai. Mais non, apparemment c’est beaucoup plus grave.
« Si on caricature (légèrement), le manspreading donne ça : un homme, assis sur la banquette du métro, les cuisses nonchalamment écartées, les pieds généreusement ancrés dans le sol et une femme, n’occupant qu’une moitié de la place lui étant destinée, les jambes croisées ou repliées et le sac rangé sur ses genoux. Le tout dans une rame arrêtée, à l’heure de pointe, un après-midi d’été » écrit Libération. On pourrait aussi imaginer nous aussi, caricaturant à peine, la rage d’un homme ou d’une femme, bloqué dans un escalator par une femme avec une valise qui refuse de se décaler à droite. Enfin, on peut surtout imaginer ce qu’on veut et genrer des mauvais comportements.
Si le sujet était déjà un peu connu, c’est la décision des transports de Madrid d’afficher une vignette dans les métros et bus interdisant le manspreading qui a fait exploser le sujet. Les passions se déchainent sur les réseaux sociaux, pas sur que ça permettre de réconcilier les plus récalcitrants avec le militantisme féministe ou antisexiste mais bon.